jeudi, 03 novembre 2011
No way home (Warner – 2011) Durée 15’38 – 4 Titres http://www.myspace.com/thelysmusic 
En déclenchant un véritable tourbillon en 2009 lors de la sortie de leur premier maxi, « In My Mind », les Rennais de Lys devaient bien être conscients du fait que rien ne serait plus jamais comme avant en ce qui concerne leur musique … Il faut dire qu’une production signée Olivier Lude, réalisateur et ingé-son de -M-, et un mixage estampillé Jeff Dominguez (Oxmo Puccino, Cassius), ont vite fait de vous donner un son, surtout quand la matière de départ possède déjà elle-même une âme ! Alors les évènements se sont rapidement enchaînés depuis et c’est en se retrouvant propulsés sur une première partie de Pony Pony Run Run mais aussi sur une soixantaine de dates en France et en Europe durant lesquelles le combo se fera remarquer par Steve Hewitt, batteur emblématique de Placebo qui les invitera à ouvrir sur son nouveau projet, Love Amongst Ruins, que Lys continuera à aller de l’avant … De là à remettre le couvert et à s’enfermer en studio, il n’y avait qu’un pas qui a bientôt été franchi par le groupe qui après avoir remporté le concours national du festival Concerts Sauvages organisé par Warner nous dévoile quatre des titres de son premier album mis en boite avec Steve Hewitt himself à la réalisation et avec Paul Corkett, producteur de The Cure, Placebo et Bjork ! En un gros quart d’heure, Lys nous emmène dans un son rock massif où la pop s’invite régulièrement mais où les fondations restent musclées, puissantes, s’affichant comme une formation aux couleurs anglo-saxonnes affirmées mais avec un petit quelque chose de frenchy dans l’âme, une touche qui sort des sentiers trop bien défrichés par ses prestigieux aînés et qui donne au quartet les moyens d’obtenir une véritable reconnaissance nationale et internationale avec des morceaux comme « New Way Home », « This Morning », « Up To The Clouds » et « So Nice ». Partagée entre rythmiques en béton, riffs costauds et mélodies soignées, la rondelle a largement de quoi convaincre jusqu’aux plus dubitatifs qu’il y a encore un véritable avenir pour le rock dans l’hexagone. Qu’on se le dise ! |