Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

DEMIAN CLAV pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 07 mars 2011
 

Wisteria lodge
(Prikosnovénie – 2011) 
Durée 52’34 – 9 Titres

http://demianclav.free.fr
http://www.myspace.com/demianclavfreefr

Combo expérimental formé à Nantes en 2006, Demian Clav est devenu au fil du temps un duo dans lequel les multi-instrumentistes LSK au chant, aux guitares et aux claviers et JCW à la batterie, aux claviers et au violoncelle s’évertuent à entretenir la flamme d’un rock progressif de très bonne facture. Rejoints sur leur second opus par une foule considérable d’invités dont nombre comme Sir Arthur Conan Doyle n’apparaissent forcément que de manière virtuelle, les deux créateurs nous proposent un ouvrage dans lequel les accents gothiques sont particulièrement mis en avant, et ce jusque dans un artwork crayonné de façon à la fois très forte et très sombre. Unanimement salué par les médias underground mais également par d’autres comme Les Inrockuptibles lors de la sortie de son premier effort, Demian Clav a cette fois poussé ses recherches un peu plus loin et c’est en mélangeant musique classique et recherches sur les sonorités actuelles avec en toile de fond un rock appréhendé au sens très large du terme et en saupoudrant le tout de voix aussi diverses que troublantes que le duo nous fait partager un voyage au plus intime de son imagination. Quelque peu froid et abstrait sur ses premiers balbutiements, « Wisteria Lodge » se laisse petit à petit amener à température ambiante au fil de l’avancée des morceaux et c’est en s’offrant même quelques passages tourmentés voire carrément quelques orages au beau milieu du calme absolu qui caractérise l’ouvrage que Demian Clav fait lentement mais sûrement monter l’intensité de sa création, nous amenant de « White Mirror » jusqu’à « Someone » sans oublier d’en appeler à des « Dead Offering », des « Useless Servant » ou même des « Heart’s Grave ». Le label Prikosnovénie, grand découvreur de talents étranges et mystiques mais aussi de belles voix ne pouvait décemment pas passer à côté d’une telle consécration !