lundi, 17 mai 2010 Banana nation (extraits) (Damages Records – AZ – Universal – 2010) Durée 27’43 – 8 Titres
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De formation musicale plutôt classique puisqu’il a commencé l’apprentissage du violoncelle à quatre ans avant de passer au piano à sept, Laszlo Jones a fignolé sa culture artistique au gré de la découverte des disques de ses parents mais aussi de ses errances aux quatre coins du monde. Une mère amatrice de jazz et un père nourri au classique ne pouvaient que donner naissance à un jeune rebelle adepte du metal et après avoir foulé ses premières scènes avec des groupes disciples d’AC/DC et de Led Zeppelin, le jeune homme se mettra au service des autres, se produisant à l’occasion comme chanteur mais évoluant surtout comme auteur, compositeur et même comme producteur. Enfant du monde partagé entre des métissages improbables, Laszlo Jones présente aujourd’hui les premiers extraits d’un album qui lui ressemble, véritable mélange de soul, de pop, de hip hop et de metal …
Il sait faire preuve de beaucoup de groove mais sait aussi donner un riff conducteur très fort à ses morceaux, ne se contentant pas de mélanger à la va comme j’te pousse ses diverses influences musicales mais s’attachant en permanence à les associer et à leur donner une âme, une couleur à la fois forte et naturelle. S’efforçant de décrire l’univers de ce globe trotter un peu décalé qui a vécu dans les endroits les plus fous et les plus turbulents, « Banana Nation » se veut un véritable melting pot musical où la soul de Stevie Wonder sert de base structurelle mais où tous les autres genres qui ont touché l’esprit de l’artiste se greffent de façon spontanée, l’ensemble s’apparentant à une sorte de musique à mi-chemin entre la pop progressive et le funk expérimental avec en prime une légère pointe de calypso, une autre de rock et une dernière de rap. A défaut de véritablement trouver ses repères dans les huit pistes qui nous sont aujourd’hui proposées, on s’amusera à se laisser aller de « The Jungle » à « My Babe’s Gone Black » ou de « Download Me I’m Free » dont le clip a été visionné plus d’un million de fois en l’espace d’un mois à « Spinning Around » ou encore « Forgotten Angels », prenant un peu comme ils viennent des textes tantôt très ouverts sur le monde, tantôt plus introspectifs mais toujours pleins d’humour et de second degré … La sortie de « Banana Nation » en juin ne laissera forcément personne de marbre !
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