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ASPERA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 19 janvier 2010
 

Ripples
(InsideOut Music – 2010) 
Durée 54’41 – 10 Titres

http://www.asperaofficial.com
http://www.myspace.com/asperaofficial

N’allez pas prendre ces Norvégiens pour de jeunes impétueux débarqués à l’improviste sur la scène metal progressive mélodique, si leur compteur individuel n’affichait pas plus de vingt années lors de l’enregistrement de leur premier album, la masse d’expérience acquise à l’apprentissage de la musique de leurs modèles et les premières armes faites dès 2005 sous le nom d’Illusion alors qu’ils n’étaient encore qu’étudiants ont permis à Aspera de pouvoir briguer dès aujourd’hui une place tout en haut de l’affiche. Après quelques belles sorties en Europe comme support band de l’ex-chanteuse de Nightwish, Tarja Turunen, et nombre de premières parties dans leur propre pays, Atle Pettersen au chant, Robin Ognedal aux guitares, Rein T. Blomquist à la basse, Nickolas Main Henriksen aux claviers et Joachim Strøm Ekelund à la batterie nous présentent aujourd’hui leur première rondelle enregistrée en home studio puis mixée et masterisée par Jens Bogren dont on a précédemment pu remarquer le talent sur les albums de Paradise Lost, Opeth ou Symphony X. Une dizaine de titres qui ne s’encombre pas des formats radiophoniques, voilà de quoi nous mettre dans l’ambiance …

Aspera a autant misé sur la qualité de ses compositions que sur leur diversité et si le grain agressif des guitares sait se laisser tempérer par celui plus aérien des claviers, c’est avant toute chose la solidité rythmique de l’ensemble et la voix indiscutablement magnifique de Pettersen qui font que l’ensemble tient merveilleusement bien la route. On sent bien évidemment l’influence très forte de groupes comme Dream Theater non seulement dans le rendu général de l’album mais aussi dans les prestations individuelles de chacun des musiciens, « Ripples » ne sonnant pourtant pas au bout du compte comme un simple clone d’un ouvrage des idoles d’Aspera mais plutôt comme un de ses descendants naturels qui aurait gagné en vigueur et en consistance du fait de sa jeunesse. On remarquera la présence aux chœurs de Nils K. Rue, le chanteur de Pagan Fest, et on saluera avant toute autre chose la saveur à la fois suave et épicée de titres comme « Do I Dare », « Between Black & White » ou « Traces Inside », des morceaux pas forcément évidents à chanter sous la douche le matin au réveil mais qui contribuent pourtant à la réussite globale d’un ouvrage dont le seul manque d’originalité restera sans le moindre doute l’artwork, au demeurant fort réussi mais tellement convenu … Un album que les fans de bon metal progressif pourront définitivement apprécier dès le 25 janvier !