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DESPITE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 10 août 2009
 

In your despite
(Tractor Productions – 2009) 
Durée 24’34 – 7 Titres

http://www.despite.se 
http://www.myspace.com/despitegbg

Formé il y a une grosse dizaine d’année du côté de Göteborg, en Suède, Despite aura pris le temps d’enregistrer diverses démos avant de véritablement trouver sa voie en 2007 et de commencer à travailler sérieusement sur un premier album. Aux deux membres fondateurs, le guitariste Timmy Leng et le bassiste Frederik Meister, viendront se joindre le chanteur Alex Losbäck, le guitariste John Lidén et la cogneur Joseph Astoria et tout ce joli monde prendra le soin d’œuvrer d’arrache pied pour non seulement composer des titres de pur rock mais aussi pour décrocher une signature chez Tractor Productions qui leur offrira la possibilité d’enregistrer ce premier album en 2008. Remonté à bloc, le combo repartira du studio avec une rondelle qui rappelle autant Machine Head que Hatebreed ou Lamb Of God et c’est en remplaçant son batteur par Oskar Nilson et son second guitariste par Johan Sporre que Despite s’apprête désormais à envahir l’Europe dans son entier … 

Avec un côté trash très prononcé et un autre death totalement assumé, les deux se voyant unis pour le meilleur et rien que pour le meilleur sous le signe fédérateur du metal, les Suédois font leur possible pour se montrer à chaque instant sous leur meilleur profil et de cris furibards en riffs tendus à bloc, c’est toute la panoplie du trasher en herbe qui se déroule devant nos oreilles quelque peu meurtries par la violence du son mais toujours très largement convaincues par la qualité du travail proposé. La succession des sept tsunamis sonores de « In Your Despite » laisse forcément quelques séquelles sur le néophyte mais c’est avec une lucidité évidente que le quintet tente de charmer son public, alternant les déluges de guitares et les passages relativement plus calmes et imposant à chaque instant à son chanteur de faire un grand écart entre ses parties chantées et les autres hurlées. Des intros superbement lourdes, des breaks judicieusement pensés, des montées en puissance progressives et un sens inné de la diversité permettent à Despite de nous donner en pâture des tueries ultimes comme « Rain », « Beast In The Cage », « Crehate » ou « No Fucking Way », autant de titres dont on n’est pas prêts à oublier le goût une fois que l’on y a planté les dents ! Que la lumière soit …