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LES WAMPAS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 10 février 2009
 

Les Wampas sont la preuve que dieu existe
(Barclay – Universal – 2009) 
Durée 39’19 – 14 Titres

http://www.wampas.com
http://www.myspace.com/wampas  
 
Non contents d’avoir inventé le rock’n’roll il y a déjà quelques dizaines d’années, d’avoir voulu mettre « Chirac en prison », d’avoir détourné du droit chemin nombre de « Petites Filles » et d’avoir posé leurs « Bottes rouges » sur les plus belles scènes de l’hexagone, Les Wampas affichent toujours leur forme olympique et reviennent en ce début d’année avec une rondelle toujours aussi sulfureuse, un opus avec lequel ils comptent bien une fois encore cracher dans la soupe en allumant non seulement leur propre maison de disques mais aussi en accentuant leurs côtés mystiques et politico-déconneurs au travers de quelques chansons assassines … La quête permanente du non-tube a poussé Didier Wampas à accoucher de quelques hymnes appartenant à l’anthologie du rock et c’est avec ses fidèles Phil Almosnino et Tony Truant aux guitares, Jean-Mi Lejoux à la basse et Niko Wampas à la batterie que l’homme à la voix au moins aussi cassée que sa guitare peut être désaccordée nous en pose quelques-uns de plus pour le plus grand bonheur de ses fans mais aussi de son label qui trouve dans cette non-publicité matière à améliorer le quotidien. Sans en arriver à avoir « Le portefeuille de Manu Chao », tout le monde y trouve de toute façon son compte …

Didier Wampas est un des grands habitués des phrases à l’emporte pièce qui laissent des traces, des formules aux limites de l’incohérent condamnées à rester inscrites à tout jamais dans le petit dico imparfait de tout punk qui se respecte … Là où le reste de la scène s’est quelque peu assagi avec le poids des ans, Les Wampas ne changent pas d’un iota et balancent avec la même furie leurs chansons basiques à la face d’un public toujours plus nombreux qui y trouve souvent une alternative au rock aseptisé des radios, au point même que vieux punks à chiens et bobos en mal de démonstrations anarchiques se retrouvent unis dans les concerts pour partager avec leur groupe fétiche non seulement les nouveaux hymnes mais aussi les anciens. Au rayon des nouveautés, on saluera encore quelques beaux délires personnels du frontman qui balance avec tout l’humour et la verdeur qu’on lui connaît un très impertinent « U.N.I.V.E.R.S.A.L. » mais qui s’offre aussi quelques belles pièces sans queue ni tête dans le genre de « I Hate Switzerland », « Un dimanche à Strasbourg », « Persistence rétinienne », « Georges Marchais » on encore « Nevers était si bleu », n’hésitant pas à faire de la provoc gratuite avec « Mon petit PD » et évoquant aussi bien l’amour avec « Je n’aime que toi » que les longues virées sur la route avec « Elle est où ma loge ? » ou encore un semblant de mégalomanie avec un tittle track qui va faire dresser nombre de poils sur les bras et les cuisses de pas mal de culs bénis. Bons mots, gros riffs, punk’n’roll attitude et grosses sensations en live, y’a pas de doute, « Les Wampas sont la preuve que dieu existe », c’est du pur Wampas et c’est du bon en plus ! God Bless Didier Wampas ? On finirait presque par y croire …