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Ecrit par Fred Delforge |
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jeudi, 09 octobre 2008
Warming
(Autoproduction – 2008)
Durée 60’44 – 10 Titres
http://duborchestra.free.fr
http://www.myspace.com/dub0rchestra
 Débarqué sur la scène nantaise il y a maintenant cinq ans, Dub Orchestra a pris un soin tout particulier à quadriller les rives de la Loire et à y donner nombre de concerts pour finir par trouver une place de choix au beau milieu du paysage dub national avant de se lancer dans l’autoproduction d’un premier album dans lequel le groupe a mis tout son talent mais aussi toutes ses tripes. Descendants naturels des Hightone et autres Kaly Live Dub, Claude Bostral (basse), Florian Gaillard (machines), Matthieu Bourdeau (guitare), Arthur Lorent (claviers) et Maxime Lorent (batterie) n’en sont pas moins des adeptes de la scène rock des Rage Against The Machine, Led Zep et autres Clash dont ils s’inspirent régulièrement dans leur exercice musical. Avec quatre vingt dates dans les amplis et un album qui tient assurément le haut du pavé, Dub Orchestra devrait très rapidement faire parler de lui en bien … Attention, ils arrivent !
Sur des fondations dub plutôt traditionnelles, ces cinq Nantais et leur équipe complète où l’on compte un sonorisateur et deux techniciens lumières sont parvenus à imposer une touche très personnelle qui fait que l’on ne les compare à personne de manière directe et que dès la première écoute de « Warming », c’est une véritable Dub Orchestra’s touch que l’on remarque de façon très évidente. Mis régulièrement sur la basse ou sur la guitare, l’accent est toujours très rock et le rendu très dub et c’est un peu ce qui fait que le quintet parvient à se singulariser. Les platines et les machines enveloppent le tout de façon toujours très judicieuse et c’est à un résultat d’ensemble particulièrement convaincant que l’auditeur se voit confronté, des titres comme « Enolast », « Pinocchio », « Combustion », « Orientale » ou encore « Puzzle » n’en finissant plus de bouleverser l’esprit en stimulant l’inconscient. Quelques featurings de voix et de saxophones apportent par moments de petites touches délicates et finissent de faire de ce premier essai un véritable coup de maître. Avec une telle carte de visite, on devrait très vite les retrouver sur les scènes les plus prestigieuses de France et d’Europe !
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