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IBOGAÏNE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 01 août 2008
 

Ibogaïne
(666 Production – 2008) 
Durée 54’02 – 11 Titres

http://www.666production.com
http://www.myspace.com/ibogaineweedmetal

Ils se sont formés à Marseille sur les ruines encore fumantes de quelques groupes comme E-Force ou Catacomb et c’est en s’appuyant sur les bases posées par Voivod et par d’autres grands noms du metal qu’Ibogaïne a construit sa manière de composer et de jouer une musique pour le moins extrême. Une première démo fin 2004 scellera définitivement le sort du groupe et c’est en persistant dans une direction où le trash et le hardcore se rejoignent que Djil (chant), Major (guitare), Doktor (guitare), Lebru (basse) et Krof (batterie et machines) continueront à concentrer des efforts qui les poussent aujourd’hui à commettre un premier album éponyme qui fait suite aux expériences scéniques acquises aux côtés d’Exodus, Eyeless et autres None Shall Be Saved …

Si leur nom est emprunté à une molécule aux vertus hallucinogènes, la musique d’Ibogaïne ne l’est pas moins et c’est en décollant carrément du sol que l’on se retrouve embarqué de force dans un album où les structures perdent totalement leurs repères et où les voix relèvent essentiellement du cri de bête blessée … Les guitares crissent en chœur et la rythmique impose un poids difficilement soutenable à des titres qui passent d’accents grindcore à d’autres plus purement deathcore, le tout se rejoignant autour d’une seule et même idée de violence musicale bien trash et laissant quand même à l’occasion un brin de mélodie se poser en intro ou en outro de certains des morceaux. On traverse ainsi sans esquisser la moindre ébauche de sourire des « Romantic…?! », « Reason To Hate », « Zombi » et autres « Elephantox » qui, comme leur nom l’indique, ne sont pas là pour faire dans la dentelle, et on se retrouve au bout du compte avec une pure tuerie qui séduira sans le moindre doute le headbanger chevelu qui sommeille peut être encore en vous. Passer le mur du son ne fera plus jamais le même effet après la découverte d’Ibogaïne !