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BANDINI pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 15 juin 2008
 

Diversion
(Lakalashnik’off – L’Autre Distribution – 2008) 
Durée 25’55 – 7 Titres

http://www.bandini.fr
http://www.bandini-diversion.com
http://www.myspace.com/bandinirock
 
On attendait un nouvel album de Bandini mais les Caennais ont pris le parti de faire « Diversion » à l’approche de l’été et de nous proposer un maxi sensé nous tenir en haleine jusqu’à la sortie de leurs vingt nouveaux titres qu’ils nous promettent rapidement puisqu’ils viennent d’en terminer la préproduction … Pour ce sextet qui donne à son rock de beaux accents cuivrés depuis sa naissance en 2001, le plus difficile a déjà été fait lors de la sortie de « L’heure qu’il nous reste à attendre » en 2005 et c’est en passant régulièrement en radios et en se produisant dans les Chantiers des Francos, dans les Bars en Trans ou encore au festival Alors … Chante ! de Montauban que Sébastien Barbey (chant et guitares), Nicolas Doré (guitares), Olivier Le Gal (claviers et saxophones), François Demichelis (basse), Vincent L’Homme (batterie) et Marceau Cauchy (trombone, tuba, trompette …) ont permis à Bandini de se faire un nom et de trouver un son … La suite n’en est que plus belle !

Ils l’ont l’âme des poètes et le jeu des troubadours, normal dès lors que les chansons qu’ils proposent interpellent inévitablement le chaland … Il faut dire qu’ils se donnent du mal à chercher les mots justes et les phrases fortes, les petits arrangements qui font les grands morceaux et les subtilités qui font qu’ils restent en tête bien longtemps après que la rondelle soit sortie du lecteur ! De « Londres » aux astres d’où ils nous interpellent d’un superbe « Soyouz », les Bandini nous invitent en toute délicatesse à un voyage qui passe par « Vancouver » mais qui s’arrête à l’occasion au « Jardin public » pour mieux montrer son côté accessible, proche des gens et de leurs racines. Sans en faire des tonnes, Bandini s’adresse à ses contemporains sans fausse complaisance et sur un ton à la fois juste et sincère, ne cherchant pas à lui en apprendre plus qu’il n’en savait déjà mais se contentant de le divertir avec des moyens qu’il utilise au mieux de ses possibilités, quelques cordes, des cuivres et beaucoup de talent ! On passera donc l’été en bonne compagnie …