Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

NEDGEVA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 19 février 2008
 

Black Revolution
(Autoproduction – 2008) 
Durée 12’07 – 4 Titres

http://www.nedgeva.com
http://www.myspace.com/nedgevaband

C’est en 2000 que Nedgeva a vu le jour du côté de Colmar et c’est en s’inspirant de groupes comme Deep Purple, Gluecifer ou Foo Fighters que les fondus de rock old school qui composent ce trio se sont mis à créer leur propre musique, multipliant les expériences en live et s’en allant jouer dans les festivals régionaux prestigieux comme les Artefacts, Décibulles ou la Foire aux Vins de Colmar où ils croiseront la route de Skew Siskin, Bashung ou encore The Offspring. De démos en maxis, P.a.t the P.I.M.P (guitare et chant), Franz O.A Wise (basse) et Turbogode (batterie) se feront une solide réputation auprès du public et c’est avec une bombe en quatre parties qu’ils reviennent à l’aube de 2008, prêts qu’ils sont à reprendre la route pour y déverser leur rock où l’on retrouve autant de racines sudistes que de relents punks !

C’est en misant le tout pour le tout sur l’énergie que Nedgeva compte s’en sortir et si le groupe ne nous livre que quatre compositions, il le fait avec beaucoup de foi en son travail et nous met en haleine avec des pépites propres à nous hérisser les cheveux sur le crâne ! A la lourdeur rythmique qui flirte par moments avec le stoner rock vient se mélanger un feu guitaristique soutenu et si quelques breaks toujours fort à propos pimentent le tout, ce n’est que pour mieux imposer Nedgeva comme un combo propre à composer des hymnes dignes des Clash ou encore des Ramones. On se laisse donc aller à adhérer à cette « Black Revolution » au risque de se retrouver couvert de goudron et de plumes voire au pire les deux pieds scellés dans du béton et jeté dans les eaux du Rhin pour trop avoir headbangué sur des « Get Out », « Waste My Time » et autres « What’s Wrong » mais après tout, c’est fait avec tellement d’ingéniosité et surtout de joie de vivre qu’il serait dommage de bouder son plaisir et de ne pas répondre à l’appel d’un trio que l’on sent capable de déplacer des montagnes dès lors qu’une scène s’offre à lui. On attend désormais d’eux qu’ils se donnent les moyens d’enregistrer un album tout entier avec autant de hargne et de folie et dans des conditions techniques équivalentes à celles plus que correctes déployées pour ce maxi … C’est tout à fait possible si on se réfère à ce qu’ils viennent de réussir à faire !