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LIZZ WRIGHT pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 02 février 2008
 

The Orchard
(Verve Records – 2008) 
Durée 52’53 – 12 Titres

http://www.lizzwright.net
http://www.myspace.com/lizzwright

Née d’un père pasteur et d’une mère chanteuse de gospel, Lizz Wright était forcément prédestinée à voir sa voix se développer et acquérir des tessitures propices à se produire dans des registres proches de la soul, du jazz ou du rhythm’n’blues et si elle n’a pas encore franchi le cap de ses trente ans, elle nous propose déjà un troisième album d’une infinie richesse, son chant se plaçant avec un talent très naturel sur une douzaine de titres dont la réalisation a été confiée à Craig Street. Souvent comparée à Norah Jones ou même à Diana Kraal, Lizz Wright travaille dans la continuité de ce que font ces deux figures de proue de la scène soul-jazz mais se démarque toutefois quelque peu par une personnalité très forte et par une orientation plus ou moins flagrante selon les morceaux vers une pop de haut vol. Une fois encore partagé entre compositions et reprises bien choisies, « The Orchard » s’affiche comme le vecteur naturel des voix noires de ce début d’année qui s’annonce d’ores et déjà particulièrement bien fourni en la matière !

Elle arbore fièrement un très grand talent d’auteur et s’en sert à chaque instant pour se fendre de titres à la fois tendres, sensuels voire même un tantinet sauvages comme peuvent l’être ses « Speak Your Heart », « When I Fall » et autres « Song For Mia », mais quand elle sait se contenter d’être une brillante interprète, c’est à des œuvres venues de chez Ike Turner, Patsy Cline ou encore Led Zeppelin qu’elle accorde ses faveurs, laissant le blues qui est en elle s’échapper tout au long d’un vibrant « I Idolize You » ou livrant peu avant la fin de l’ouvrage un magistral « Thank You » apte à convaincre l’auditeur le plus réfractaire de se damner pour cette belle Américaine. Auréolée de ses deux précédents efforts, Lizz Wright n’a eu aucune difficulté à s’entourer de guests plus prestigieux les uns que les autres et c’est aux côtés de deux membres de Calexico, John Covertino et Joey Burns, mais aussi de Marc Anthony Thompson ou de Glenn Patscha qu’elle a pris le soin de donner naissance à ce nouvel album dont on retiendra forcément des morceaux épatants comme « My Heart », « Leave Me Standing Alone » et bien évidemment le titre d’ouverture, « Coming Home », qui impose d’entrée de jeu une atmosphère délicate et donc naturellement propice à la contemplation et à la relaxation. Le beau absolu existe et Lizz Wright a compris comment l’évoquer le plus justement possible …