Ecrit par Fred Delforge |
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mardi, 06 novembre 2007 Peau d’homme (Caroline Production – 2007) Durée 50’05 – 13 Titres
http://www.olavh.com http://www.myspace.com/olavh
Le projet musical de François Guillou a réellement pris tournure il y a une petite dizaine d’années mais il y a bien plus longtemps que cela que l’Auxerrois d’origine et Breton d’adoption avait déjà eu le loisir de s’essayer aux pratiques instrumentales en chantant et en tâtant de l’harmonica avant de se mettre à la guitare sur le tard … Repéré par Le Mans Cité Chanson, Les Jeunes Charrues ou encore Les Trophées Radio France, Olav.H se retrouvera tout naturellement à Astaffort et en ressortira avec un second album qui conduira le groupe vers d’autres scènes avant que Stephane Thul (guitares), Manu Le Roy (basse) et Mick Le Roy (batterie) ne retrouvent leur frontman et ne repartent enregistrer à ses côtés un nouvel effort qui se teinte toujours autant de chanson, de rock et de blues au point que l’on s’y attache rapidement.
Les beaux textes d’Olav.H se devaient d’être accompagnés de mélodies subtiles et c’est avec un soin tout particulier que les morceaux ont été créés, une volonté de diversité se faisant toujours sentir et le groupe n’hésitant jamais à prendre des chemins détournés voire même à en défricher de nouveaux pour mieux se faire remarquer. Revêtant sa « Peau d’homme », le quartet nous fait le coup de l’album à la fois très rock et très folk et peaufine ses arrangements pour les rendre indiscutablement essentiels à la qualité même des morceaux. La doublette rythmique tire un profit évident de sa complicité et permet aux guitares de s’offrir quelques belles excentricités à l’occasion. Changeant, l’album passe de la tendresse de « Marion » et de « Viens » à la force de « A qui veux tu que je parle » et se pose même un instant sur une reprise originale du « Gaby oh Gaby » de Bashung sur laquelle la voix rocailleuse de bluesman de François ressort au moins aussi admirablement que sur des compos comme « L’homme aluminium ». Equilibré et lucide sont des termes qui s’appliquent plutôt bien à un album qui affiche de très belles qualités musicales mais également humaines et c’est des deux mains qu’on applaudit le travail d’une formation qui réussi à trouver un style qui lui va particulièrement bien. Pas folle la vache !
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