Ecrit par Fred Delforge |
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lundi, 05 novembre 2007 Pamalalarache (Autoproduction – Rue Stendhal – 2007) Durée 53’03 – 14 Titres
http://www.domb.fr http://www.myspace.com/dombdomb
Les Franciliens de Domb se sont régulièrement fait remarquer sur les scènes régionales et on espérait vraiment d’eux un album à la hauteur du talent et de l’énergie qu’ils développent sur les planches, la sensualité et la richesse de leur dub ne pouvant se permettre de souffrir de la moindre approximation et se devant d’être à l’arrivée enregistrée et mixée de façon à ce que le courrant passe avec le public déjà connu mais aussi avec un nouveau qu’il reste à conquérir ! Johann (basse et chant), Guillaume (guitares), Mickaël (djembé) et Fabrice (batterie) se sont donc offerts de véritables séances d’enregistrement mais aussi quelques prises immortalisées à la maison et ont confié le tout à Stéphane Burriez pour s’assurer un son lourd et profond avant de faire réaliser le mastering à La Source et de débouler bille en tête avec un ouvrage qui n’a rien ou si peu à se reprocher ! Un premier album plein d’expérience et de maturité que l’on découvre avec un plaisir non simulé …
Ils auront pris leur temps pour composer de véritables morceaux qui tiennent la route mais aussi et surtout pour leur donner du corps et du cœur grâce à des arrangements finauds et à de toutes petites touches de couleurs tirées d’un sitar, d’un didgeridoo, de bidons et de nombre de tripatouillages ingénieux qui viennent donner une grosse dose de piment à un effort qui avait déjà pour lui l’avantage de la puissance et de la force. On y remarquera les breaks qui se multiplient et qui apportent une vision à la fois trash et expérimentale à un dub qui reste avant tout rock dans l’esprit et vigoureux dans la forme, qui le prouve avec des morceaux qui se voient baptisés à juste titre « Tohubohu » ou « Batükada » et qui apportent un formidable contraste à d’autres comme l’excellent « Malassa » ou le non moins réjouissant « Namaste » qui nous ramène invariablement du côté de Nagarkot pour y reprendre une bouffée d’air pur et revoir un moment la chaîne himalayenne. Complété par des hymnes indispensables comme « Moins de baratins » et les deux parties de « Domb A », « Pamalalarache » confirme tous les espoirs que l’on caressait légitimement quand il était question de Domb ! La route est encore longue et cahoteuse mais ils ont décidé de la prendre de manière assidue et avec en prime le sourire, rien ne devrait donc pouvoir vous empêcher de les retrouver rapidement près de chez vous …
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