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Ecrit par Fred Delforge |
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vendredi, 14 septembre 2007
Diamonds unlocked
(Steamhammer – SPV – 2007)
Durée 55’26 – 11 Titres
http://www.axel-rudi-pell.de
 Il fait partie des plus grands guitaristes germaniques et on le rencontre au détour des bacs depuis maintenant plus d’un quart de siècle grâce à la douzaine d’albums dont il a accouché, faisant montre d’une régularité musicale propre à séduire non seulement ses fans mais aussi les médias qui voient en lui un des piliers majeurs du heavy metal teuton. Auteur inspiré et brillant compositeur, Axel Rudi Pell a pourtant toujours eu à cœur de rendre hommage à ses pairs et c’est en revisitant à sa manière des groupes comme Deep Purple, Uriah Heep, Free ou encore Jimi Hendrix que le guitar hero a à chaque fois agrémenté ses ouvrages. Bien décidé à montrer qu’il ne se limite pas au hard rock, il nous propose aujourd’hui un album regroupant une dizaine de reprises très variées et souvent étonnantes en compagnie de ses complices Johnny Gioeli au chant, Ferdy Doernberg aux claviers, Volker Krawxzak à la basse et Mike Terrana à la batterie ! Play …
Une « Diamond Overture » en guise de rampe de lancement et c’est parti pour le grand décollage de la fusée Axel Rudi Pell avec pour commencer rien de moins qu’un petit Riot (« Warrior ») propre à rappeler d’où le guitariste arrive mais aussi à le mettre sur la voie de reprises succulentes comme le « Beautiful Day » de U2 ou encore le « Stone » de Chris Rea avant que l’on ne retombe dans du très lourd mais servi à la sauce cool avec le « Love Gun » des lippus peinturlurés de Kiss. La suite se tient haut la main et on se fait un peu de Michael Bolton (« Fools Game »), de Free (« Heartbreaker »), de Montrose (« Rock The Nation ») ou même de Phil Collins (« In The Air Tonight ») avant de finir en fanfare avec « Like A Child Again » de The Mission et « Won’t Get Fooled Again » des Who ! La voix impeccable et racée de Johnny Gioeli met en confiance et si le sieur Pell en fait parfois des tonnes à la six-cordes, ce n’est en général que pour donner encore plus de jus et de saveur aux morceaux qu’il interprète avec beaucoup de maîtrise mais aussi de respect pour leurs créateurs. Les diamants sont éternels et au lieu de les boucler à double tour, Axel Rudi Pell les sort au grand jour pour le plus grand bonheur des auditeurs … Sacré bonhomme !
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