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DOMINICI pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 11 février 2007
 

O3 A Trilogy – Part 2
(Inside Out – SPV – 2007) 
Durée 54’26 – 9 Titres

http://www.dominici.com
http://www.insideout.de 

Il n’y a sans doute pas de quoi en faire toute une affaire mais Charlie Dominici est un brillant musicien venu de Brooklyn qui a sorti son premier album important à l’age de dix sept ans avant de se lancer dans divers projets dont un dans lequel on remarquait déjà Tico Torres, le sideman de Bon Jovi, et de participer activement à la création de l’icône Dream Theater en étant le co-auteur et le chanteur de sept des huit chansons de leur premier opus, « When Dream And Day Unite ». Riche d’un premier épisode sorti sous son patronyme sorti en 2005, Charlie a repris le chemin des studios avec de drôles de garçons comme Brian Maillard (guitares), Americo Rigoldi (claviers), Ricardo Erik Atzeni (basse) et Yan Maillard (batterie) pour donner une suite, à défaut d’une fin puisqu’il nous présente l’affaire sous la forme d’une trilogie, à ses histoires d’ozone présentées sous leur codification scientifique. Si le prog metal que nous propose le chimiste est fortement empreint de Dream Theater, ce n’est que pour mieux vous séduire mes enfants …

On saluera pour commencer le ton énergique qu’adopte Dominici pour faire passer la pilule, usant du riff avec beaucoup de savoir-faire et passant généralement les claviers au second plan pour mieux essayer de se construire une identité propre. Ensuite vient la voix, et avec un organe de cette qualité et de cette vigueur, le chanteur n’a aucun mal à tenir non seulement la distance mais aussi et surtout les changements de régime, ce point particulier étant pour beaucoup dans le jugement final à réserver à l’ouvrage. Et puis bien évidemment, le plus blasé des fans finira fatalement par se prêter au jeu des comparaisons et c’est là que le bât blesse puisque qu’il faut bien reconnaître que nombre de plans utilisés par Brian Maillard semblent très inspirés par ceux de John Petrucci et que la rythmique rappelle plus souvent qu’à son tour le tandem sacré John Myung et Mike Portnoy … Alors il reste deux solutions, soit on bat sa coulpe et on avoue que c’est en (grande) partie pour sa ressemblance avec l’œuvre de Dream Theater que l’on apprécie des morceaux comme « The Monster », « Greed, The Evil Seed », « School Of Pain » ou l’épatant titre au piano « The Real Life », soit on crache dessus et on hurle aux loups en dénonçant le plagiat éhonté d’un groupe auquel le leader a qui plus est appartenu …  Certes on ne manquait déjà pas de productions de ce genre à s’enfourner dans les oreilles mais les fondus de rock progressif sont des gourmands, c’est bien connu, et dès lors on se dit que compte tenu de la qualité des compositions et de celle du jeu, il y a quand même beaucoup à prendre dans cette histoire de molécule O3 mutante ! A vous de juger si le jeu en vaut la chandelle mais tout bien pesé et bien mesuré, on se rend compte que l’élève est à la hauteur du maître et c’est bien ça qui prévaut en musique …