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DARKEL pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 16 septembre 2006
 

Darkel
(Prototyp Recording – Source etc– 2006) 
Durée 44’11 – 10 Titres

http://www.darkel.info  
http://www.source-etc.com

Prenez une moitié d’Air et ne lui ajoutez rien, si ce n’est une capacité fabuleuse à accoucher de chansons impeccables, et vous obtenez Darkel, le projet personnel de Jean-Benoît Dunckel … Après avoir collaboré à la renaissance de Charlotte Gainsbourg, le poly-instrumentiste ne pouvait décemment laisser retomber le bouillonnement incessant auquel il avait été soumis et c’est presque naturellement qu’il s’est enfermé dans son home studio pour laisser s’échapper un trop plein d’idées souvent géniales ! Bien décidé à marquer autant les esprits en solo qu’en duo, Dunckel ne s’est pas laissé aller à un album passe-temps mais a au contraire choisi de mettre tout ce qu’il avait en lui, techniquement et humainement. Le résultat parle de lui-même avec un ouvrage mutant ou analogique et numérique fusionnent pour en arriver à une musique du troisième type à forte dominante pop …

S’il peut sembler être l’œuvre aboutie d’un seul homme, le premier opus éponyme de Darkel a quand même reçu quelques apports extérieurs et notamment celui de Laurent Griffon qui est venu poser des guitares et des basses très discrètes à des moments bien précis du processus de création. Assis sur des ambiances faites aux ivoires et sur des arrangements taillés dans l’electro, « Darkel » nous rappelle de vieux talents confirmés comme Bowie ou Kraftwek et conserve à l’esprit une direction populaire au sens fort du terme, c’est à dire une recherche latente de la popularité sans pour cela faire la moindre concession ni se prêter à la moindre compromission. Jean-Benoît Dunckel fait donc une musique qui lui ressemble au plus juste, mélange de yin et de yang, de positif et de négatif, une sorte d’électron libre qui nous agresse de façon plus ou moins évidente dès l’intro de « Be My Friend », qui nous touche avec des morceaux comme « Earth » ou « At The end Of The Sky », qui nous surprend avec « TV Destroy » et qui nous ravit définitivement avec « Bathroom Spirit ». Au risque de ne faire pas l’unanimité avec un album en partie accessible et en partie complexe, l’hémisph’Air Darkel aura toujours su saisir une nouvelle occasion de nous prouver son fort pouvoir de séduction et ses talents de compositeur … Un véritable bol d’Air frais en attendant le retour du tandem !