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Ecrit par Fred Delforge |
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mercredi, 05 avril 2006
Nehr
(Autoproduction – 2006)
Durée 17’38 – 4 Titres
Contact : [email protected]
 S’ils se sont rencontrés à Nancy en 2001 lors de leurs études musicales, les trois musiciens qui composent Nehr n’évoluent sous cette forme précise que depuis 2005. Après diverses expériences faites chacun de leur côté, Noka (basse et chant), Julien (guitare) et Jef (batterie) ont fait le choix de s’exiler vers la capitale pour y donner une nouvelle impulsion à leur trip rock interprété en Français sur une base de rock, d’electro et de pop. Rodés à l’art de la scène mais aussi à celui du studio grâce à des passages individuels dans plusieurs groupes, les trois artistes sont très vites passés de la composition à l’enregistrement de ce premier maxi puis à leurs premiers passages sur les ondes et à leurs premiers concerts donnés sous le nom de Nehr. C’est ainsi que se construit le début d’une belle histoire …
Délires musicaux à trois, escapades sonores en trio, voyages intérieurs en triangle … Chaque idée qui se rapporte à Nehr en appelle au chiffre trois tant l’osmose qui se dégage de sa musique est parfaite ! Féminine et écorchée, faussement naïve et entêtante, la voix de Noka donne du caractère à des textes où l’on croise des histoires d’amour autant que des histoires d’humains. Faisant abstraction d’une quelconque toile de fond fédératrice, Nehr nous lâche quatre titres variés et pourtant très homogènes et bien agencés, mettant surtout en avant la solidité de la démarche et la subtilité de l’esprit d’un groupe qui se destine non seulement à une adaptation scénique en musique mais aussi en image grâce notamment à un projet visuel fort à base de costumes. En attendant d’en découvrir plus, on salue de façon chaleureuse les « Evapore », « Petite histoire », « Jamais su » et « Tout ce que j’espère » qui aiguisent ingénieusement la curiosité et qui donnent invariablement une forte envie de voir Nehr revenir très vite avec un véritable album. Encourageant pour la suite !
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