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LA VIGIE DU PIRATE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 03 janvier 2006
 

Mélodie Matamore
(Rustik Prod. - 2005) 
Durée 43'42 - 12 Titres 

http://www.lavigiedupirate.com
 
C'est sur scène que La Vigie Du Pirate a forgé sa réputation de groupe énergique à souhait mais aussi de formation qui sait mettre un pied dans le festif sans sombrer dans le paradoxe. De Nantes à Montaigu, la digue, la digue … Ou plus exactement de Bretagne en Ile de France, La Vigie a écumé les cafés-concerts et les festivals et partagé ses scènes avec Tarace Boulba ou Grave De Grave avant de procéder à un dernier remaniement en laissant partir Lulu Berlue pour le remplacer par Daniel Martinez (guitare) qui vient rejoindre les deux fondateurs RedSteph (chant, kazoo et harmonica) et Gauthier de Bengy (basse et contrebassine) mais aussi Philibert Colas (batterie) et Yohan Rochetta (violon et guitare). Fort d'une bonne cohésion acquise sur la route, le groupe parisien s'est enfermé à la maison avec Philippe Prohom aux manettes et s'est offert un deuxième album à son image : riche et coloré mais surtout humain et bien vivant !

Plus engagé que jamais et au moins aussi ouvert vers la province que n'importe quel combo venu de Toulouse, de Montpellier de Rennes ou de Brest, La Vigie Du Pirate a fait de la France son terroir d'inspiration et de la politique et du capitalisme ses terrains de jeu. Avec beaucoup d'humour, RedSteph tire à boulets rouges sur les autorités mondiales autant que sur les notre, égratignant au passage le G8 (" J'ai 8 ") mais aussi le Texan Bush ou le Nain Sarko avec autant de verve qu'il en faut pour accrocher le badaud sans pour autant tomber dans la facilité et la dénonciation pure et simple. L'écologie est à l'honneur avec un plaidoyer optimiste pour la " Téléportation " où apparaissent Olivia Ruiz et Jeanne Savary, on voit planer l'image du Ché (Hasta siempre comandante !) sur " Desde los Alpes a los Andes ", la tendresse reprend ses droits sur " Baby swing ", l'humour et les jeux de mots hantent " Au pays des ayes-ayes " et La Vigie s'offre non pas un mais bel et bien deux hymnes avec " Les drapeaux rouges " et surtout avec " Les irréductibles " que le public ne manquera pas de reprendre en chœur lors des concerts. Un doigt de pop, deux doigts de reggae, un soupçon de zouk, une rondelle de chanson française ; allongez le tout d'un grand trait de rock et le tour est joué, vous obtenez le cocktail le plus en vue de l'année 2006, indétectable à l'alcotest mais enivrant à souhait ! Cochon qui s'en dédit …