mardi, 01 avril 2003
Don't count on chance
(Autoproduction - 2003)
Durée 16'01 - 06 Titres
< /p>
http://www.inflate.fr.st
( site en reconstruction, retour mai
2003)
_Inflate
est un pur produit de la nouvelle génération punk
rock made in France (qui plus est). Ils n'ont rien à envier
aux sum 41 & co dont ils se distinguent par une pincée
de hardcore qui rend l'ensemble plus musclé.
_Voici un sympathique
et jeune quatuor provençal qui surfe sur la vague du punk
rock mélodique ; style à son apogée à
l'heure actuelle avec des formations telles que good Charlotte
ou something corporate. A la différence qu'ils y mettent
plus de nerf, plus de vie. Ils y gagnent en efficacité
et en authenticité. Ca leur permet de se différencier
du lot de toutes les sorties du genre actuelles. On pourrait définir
leur son en trois mot : frais, dur et dingue.

_Malgré leur
jeune age, (ils n'ont pas tous terminé leurs études)
ils font preuve d'un réalisme et d'une ambition à
toute épreuve. Leur récente prestation en première
partie des Burning heads à Marseille en est le parfait
exemple.
Ce maxi, " don't count on chance ", est un petit concentré
d'énergie. Ils utilisent de nombreux changements de rythme
qui vous prennent à revers .Les sonorités de guitares
elles aussi sont variées, ils ne restent pas que sur la
sonorité atypique du punk : ils savent la jouer plus dur
mais plus " frais " par moments. Le batteur, contrairement
à pas mal de ses confrères jouant ce style musical,
enrichit son style avec l'utilisation judicieuse de ses toms.
Ce qui plutôt rare dans le genre : sorti du charleston et
de la caisse claire, la plupart n'osent pas aventurer leurs mains
plus loin. En plus avec la sonorité artisanale, on a l'impression
d'avoir ces quatre sauvages dans le salon en live ; que du bonheur
pour ton voisin qui ferait bien la sieste.
_Tout ceci donne un ensemble sympathique,
bien équilibré mais hélas trop court. A quand
l'album complet les gars ?
Bref, " Don't count on chance " est le genre d'album
à écouter
FORT !
Stef
BURGATT 13 Avril 2003
INTERVIEW EXCLUSIVE
INFLATE
Rencontre ave Yoann,
batteur inspiré du groupe sur la piste du poste à
Galene de Marseille.
Inflates, le groupe, racontes
nous.
On vient de La Fare les Oliviers, un petit village de Provence
à 30 Km de Marseille. Ca fait maintenant deux ans et demi
qu'on est formés. On a 14 compos à notre actif et
on vient de sortir un maxi.
Autoprod ?
Ouais, mais on est aidés par la maison des jeunes de La
Fare. Il ne sera dispo que en concert, on a signé un contrat
; donc il est interdit dans les bacs. Il représente essentiellement
un outil de promo pour l'instant : on distribue aux zines etc
Le premier pressage est de 500 exemplaires.
Vous espérez les écouler
en combien de temps ?
Le plus vite possible ! C'est la galère, on a déboursé
1500 balles chacun. Et comme les autres n'ont pas encore fini
leurs études et que moi je suis au chômage, ce serait
pas mal.
Des projets ?
Là on a un concert de prévu avec Seven Hate à
La Fare le 26 avril et puis on recherche des dates pour la session
estivale. Noter but premier est de jouer, jouer, jouer !
Pour un groupe aussi modeste,
vous avez fait comment pour vous payer la première partie
des Burning Heads ?
Ben en fait c'est moi qui m'en suis occupé. J'ai baratiné
pendant un mois les mecs. Mais au départ ils avaient quand
même pensé à un groupe de Nice, dont je tairai
le nom, pour jouer. Mais comme nous on ne demandait pas de cachet,
les mecs ça les a de suite plus intéressés
! Et puis tu sais, le cachet on s'en fout un peu. On veut surtout
jouer, se montrer. On s'en branle du pognon !
Vous allez nous faire des jaloux
là !
On va faire des jaloux peut être, mais tu sais on est un
petit groupe qui vient d'un village de Provence où personne
ne nous appelle pour venir jouer alors que nous, quand on organise
un festival, on fait monter plein de groupes de Marseille ! Et
à l'inverse, quand on veut descendre sur Marseille, c'est
à nous de téléphoner ! Nous on est en guerre
contre personne mais tout ce qu'on aimerai, c'est que les gens
de la scène Punk rock hardcore du sud soient plus tolérants
et se mettent à partager comme nous on le fait.
Tu as un sacret contact ave le
public et tu prends énormément la parole entre deux
chansons. On a plutôt l'habitude de voir les batteurs en
retrait et là
C'est vrai que tu as plutôt l'habitude de voir le chanteur
ou le guitariste dans ce genre d'exercice mais je suis très
à l'aise donc pourquoi s'en priver ? J'assure également
le chant sur un de nos titres.
Tu vous vois où dans 10
ans ?
Si possible toujours avec mes potes et en mesure de vivre de ma
musique.
Merci et à bientôt
Propos
recueillis par Stef
BURGATT pour Zicazic.com - Avril 2003
|