samedi, 01 février 2003
Diablo
(Sabor Discos - Mosaic Music
- 2002)
Durée 54'22 - 14 Titres < /p>
http://www.sabor-discos.fr.st
_Ils
sont venus du fin fond de leur Venezuela pour nous prêcher
la bonne parole de leur reggae ska rock. Chez eux, les Desorden
Publico sont une légende, un groupe phare de la scène
latino-américaine qui, fort de ses six albums, déplace
120 000 personnes pour ses concerts à Caracas
Transfuges
de Sony Music, qu'ils quittèrent pour travailler avec des
indépendants, dont Sabor discos pour la France, José
Luis Chacin (basse), José Romero (trombone), Emigdio Suárez
(claviers), Dan Lee Sarmiento (batterie), Antonio Rojas (guitare),
Francisco Nuñez (saxophone), Oscar Alcaíno (percus)
et Horacio Blanco (guitare et chant) passent pour être des
musiciens engagés. Entre textes politiques dénigrant
les leaders sud-américains et débats sur des thèmes
contemporains qui leur tiennent à cur, les Desorden
Publico n'ont que l'embarras du choix pour pimenter leurs chansons.
Festif et engagé, un cocktail qui va faire du bruit

_Hep vous là bas au fond de
la classe ! Vous vous souvenez de Desorden Publico ? Vous faisiez
la sieste pendant qu'on étudiait " Resto Pollo Rico
"
On y retourne donc, mais cette fois avec quatorze
titres. Le ska des débuts du combo tend à se mâtiner
de musiques latines traditionnelles et de percussions africaines,
donnant à l'ensemble un charme authentique et une pointe
de folie amusante. Loin de se cantonner à ses racines,
Desorden Publico s'ouvre au monde de la musique dans son intégralité,
usant d'électro tout autant que rythmes syncopés,
de jazz, de funk ou de salsa. On se délecte des intemporels
" El Clon " ou " La Indecision ", de l'inattendu
" Tokyo Loco " interprété en Japonais,
du chant de Neville Staples sur " Black Market Man "
ou de celui de Fermin Muguruza sur " Cyber Revolucionario
"
" Diablo " va ravir les fêtards
de tout poil, d'autant que Desorden Publico s'apprête à
venir tourner en Europe en juin et juillet prochain. Chez eux,
l'album est trois fois disque de platine ! A vous de voir si vous
leur faites confiance
Fred
DELFORGE - 07 février 2003
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