vendredi, 01 mars 2002
Paradize
(Columbia - Sony Music
- 2001)
Durée 72'20 - 15 Titres < /p>
http://www.indo.fr
_Indochine
persiste et signe, contre vents et marées, 20 ans après
" L'Aventurier " ! Déjà 20 ans, et force
est de constater que Nicola Sirkis, le charismatique leader qui
s'est dévoué pour mener la barque depuis ses débuts,
a encore la foi et l'inspiration qui lui sont propres et ce malgré
les coups bas du destin
Alliant la pop et l'électronique,
Indochine a su se construire une histoire peu banale sur les cendres
du mouvement punk et les balbutiements de la mouvance new wave,
sans jamais chercher à plagier ces styles mais en imposant
en force son propre style, ce fameux style Indochine, reconnaissable
dès les premières notes. Pour la réalisation
de " Paradize ", Nicola a fait appel à Phil Delire
et Gareth Jones et s'est entouré de collaborateurs de talent
tels que Ann Scott, Melissa Auf Der Maur, Gérard Manset,
etc. Bouclé à la dernière minute, le projet
est tombé sur notre bureau avec un package dans le plus
pur style 'autoproduction' qui, même s'il nous prive d'un
véritable livret, nous permet d'être en pleine actualité,
la sortie de l'album étant fixée au 12 mars

_Le son atypique qui a contribué
au succès d'Indochine est omniprésent sur ce nouvel
opus. Ce son travaillé, arrangé à l'excès
sans jamais être dénaturé qui ravit les fans
nombreux et fidèles ! Le style se veut tantôt percutant,
tantôt envoûtant et charmeur comme sur " Le Grand
Secret ", " Dark ", " Un Singe en Hiver "
ou " La Nuit des Fées ", tantôt cruellement
ironique à l'image d'un " Like a Monster " qui
met un pavé dans la mare des médias réducteurs.
Les tubes potentiels sont eux aussi monnaie courante, comme à
chaque fois, avec des titres comme " Paradize ", "
Le Manoir ", " Popstitute ", " Punker ",
" Mao Boy " ou " J'ai Demandé à la
Lune ", ce dernier ayant déjà commencé
à se propager méthodiquement sur les ondes
Conçus dans le prolongement direct des ancêtres que
sont " Canary Bay ", " Tes Yeux Noirs " ou
" Troisième Sexe ", on croirait avoir déjà
entendu tous ces nouveaux morceaux tant le pouvoir de pénétration
des refrains est important. A défaut de surprendre son
public, Indochine enfoncera encore un peu plus le clou de son
succès en utilisant sa formule magique. On n'en demandait
pas plus d'ailleurs ! Et que vogue la jonque, pour de nombreuses
années encore
Fred
DELFORGE - 11 mars 2002
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