lundi, 20 janvier 2025 Flee though none pursue (Haywire – Blind Raccoon – 2025) Durée 76’39 – 18 Titres
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Ed Alstrom est loin d’être un débutant puisqu’il a officié en tant qu’organiste à l’église mais aussi comme musicien de fosse à Brodway et qu’il a eu l’opportunité de se produire avec Bette Midler, Chuck Berry, Leonard Bernstein, Herbie Hancock ou encore Hubert Sumlin. Concepteur de claviers pour la marque Casio, le bluesman est de retour non seulement à la scène puisqu’il représentait début janvier la North Jersey Blues Society à l’International Blues Challenge dans la catégorie solo/duo mais aussi dans les bacs avec un tout nouvel album publié pour l’occasion, un ouvrage sur lequel il tient un nombre incroyable d’instruments et où il est juste accompagné par Robert Hill aux guitares, Rob Paparozzi aux harmonicas, Jerry Vivino aux saxophones et enfin Don Guinta, Franck Pagano et Dennis Diken à la batterie, Ula Hedwig le rejoignant occasionnellement aux chœurs et son épouse Maxine Alstrom l’accompagnant au piano acoustique sur un unique morceau. Brillant songwriter doublé d’un véritable entertainer, Ed Alstrom ne se prive pas de nous proposer une échantillonnage de titres qui laissent entrevoir la très large étendue de ses phénoménales capacités instrumentales et vocales et de blues en rock, de shuffle en boogie et de folk en soul, avec parfois une pointe de pop pour mieux habiller les choses, il nous régale pendant plus d’une heure et quart avec des craqueries qui donnent naturellement des fourmis dans les jambes et qui mettent du baume au cœur. On se laisse transporter sans le moindre mal par des « Be Nice », « Blues Ain’t Alright », « The Truth », « The Record People », « Screwed », « Great Notch » ou encore « I Drunk, You Drive » et bien entendu par « Flee Though None Pursue », ce qui donne une raison supplémentaire de ne pas prendre le titre de l’ouvrage au pied de la lettre et de s’attarder sur la musique d’Ed Alstrom jusqu’à la dernière seconde ! |