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Ecrit par Fred Delforge |
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vendredi, 13 décembre 2024
All hat no cattle
(Forty Below Records – 2024)
Durée 41’06 – 12 Titres
https://www.thedoohickeysband.com
Ils viennent d’horizons différents mais ont réussi à réunir leurs voix et leurs guitares pour créer The Doohickeys, un duo qui évolue entre country et Americana en s’appuyant sur une complémentarité qui fait plaisir à voir puisque Haley Spence Brown est une fille de la campagne qui a grandi à la ferme dans le Missouri tandis que Jack Hackett est pour sa part un citadin d’Atlanta né dans une famille japano-américaine un peu stricte. C’est lors d’une fête donnée par Jack pour Halloween que ces deux-là se sont rencontrés et c’est leur passion commune pour la country qui les a poussés à composer leur première chanson dès le lendemain. La suite a été rapide et depuis le début de la promotion de leur groupe l’été dernier, The Doohickeys ont multiplié les abonnés et les vues sur les réseaux sociaux, se sont produits au fameux Ryman Auditorium à Nashville et ont commencé à accumuler les signes de reconnaissance de la part du public et de leurs pairs. Produit par Eric Corne, récompensé à deux reprises aux Grammy Awards, le premier album du duo, « All Hat No Cattle », réunit un nombre considérable d’invités venus apporter de la pedal steel, des violons, des percussions ou encore des claviers et des guitares pour encore mieux habiller des mélodies bien ficelées qui s’inscrivent directement dans la tradition de cette musique née dans les Appalaches avant de s’installer sur le long terme dans la capitale du Tennessee. Entrainantes et pleines de relief, les compositions de cette paire de bons copains nous invitent à prendre part à la fête et pourquoi pas à tenter quelques pas de danse au gré des « Rein It In Cowboy », « This Town Sucks », un morceau récompensé au Great American Song Contest en 2023, « I Wish My Truck Was Bigger », « Too Ugly To Hitchhike » ou encore « Please Tell Me You’re Sleepin’ » qui font de l’ouvrage un bon moment plein de belles mélodies mais aussi d’humour. Les amateurs d’Americana vont se régaler, c’est certain ! |
