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BIG HARP GEORGE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 03 juin 2024
 

Cooking with gas
(Blues Mountain Records – Blind Raccoon – 2023)
Durée 47’42 – 12 Titres

https://www.bigharpgeorge.com 

Il a passé une partie de son existence au service de la justice, que ce soit en tant qu’avocat criminaliste ou encore comme professeur de droit, puis c’est finalement vers la musique que George Bisharat, que l’on connait aujourd’hui sous le pseudonyme de Big Harp George, s’est tourné, avec un certain succès en plus puisque cet artiste de la Bay Area qui a la particularité de jouer avec des harmonicas chromatiques n’en est pas à son coup d’essai et qu’il a reçu une nomination aux Blues Music Awards dès la sortie de son premier album, c’était il y a dix ans. De retour avec un nouvel effort, le septième, le prolixe chanteur et harmoniciste est une fois encore accompagné par une dream team où l’on retrouve Kid Andersen aux guitares, Chris Burns aux claviers, Joe Kyle Jr. et Jerry Jemmott à la basse, Derrick D’Mar Martin à la batterie, Michael Peloquin et Doug Rowan aux saxophones, Mike Rinta au trombone et les Sons of the Soul Revivers, James, Dwayne, and Walter Morgan aux chœurs, mais aussi des invités comme June Core à la batterie, Aaron Lington au saxophone et Ed Morrison à la trompette. Usant avec intelligence de beaucoup d’autodérision et d’humour, Big Harp George aborde avec beaucoup de discernement et une grosse dose de swing et de blues des sujets aussi différents que sa vie amoureuse ou encore le poids des ans qui gagne les gens de sa génération mais aussi l’addiction des gens aux smartphones, et n’oublie jamais de lancer quelques œillades appuyées vers de grands artistes comme Amos Milburn, Maceo Parker ou Fred Wesley. Qu’il nous entraine du côté des années 50 avec des touches de jazz ou au contraire vers le rhythm’n’blues, le swing ou même le rock, « Cooking With Gas » est un de ces albums qui ne nous font jamais plonger dans une quelconque forme de lassitude et encore moins d’ennui grâce à des titres bien pensés comme « Cellphone Hater 2.0 », « Wine Is My Friend », « Maceosity », « What The Missus Misses », « DIY Mama » ou encore « The Older We Get », tous mitonnés avec le plus grand soin par le maitre queux et par des marmitons de luxe comme Kid Andersen à la réalisation et Joe Tarantino au mastering. Un artiste à découvrir absolument !