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BLUES EATERS & THE HOT JIVIN’ HORNS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 31 mai 2024
 

The Hot Jivin’ Sessions
(Autoproduction – 2024)
Durée 54’09 – 13 Titres

https://www.blues-eaters.fr 

Il y a une quinzaine d’année que cette formation du Nord de la France influencée par des artistes comme Magic Sam, Bobby Blue Bland, T-Bone Walker et autres Muddy Waters se produit un peu partout dans l’hexagone mais aussi plus loin puisque non contents d’avoir été programmés sur des festivals majeurs comme Cognac Blues Passions, Cahors Blues Festival, Bay Car Blues Festival, Beautiful Swamp Blues Festival ou encore Blues sur Seine, les Blues Eaters se sont produits en Pologne dans le cadre du prestigieux Suwalki Blues Festival. Avec quatre albums studio et un live dans leur escarcelle, Norman Rosaia au chant, guitares et harmonicas, Jo’ Nosalik aux guitares, Hervé Parent à la basse et Sébastien Courti à la batterie possèdent déjà une belle expérience qui les a conduit à partager les planches avec John Primer, Sean Costello, Tommy Castro ou Johnny Winter et c’est pour apporter encore un peu plus de punch et de subtilité à une musique qui nous entraine des sonorités de la West Coast old school jusqu’à celles de Chicago qu’ils reviennent cette fois pour une relecture de quelques titres de leurs deux derniers efforts en date en compagnie du saxophoniste Gilles Renard et de ses Hot Jivin’ Horn, Maxime Lorthioy à la trompette et Frédéric Parmentier au trombone. En quatre jours de studio sous la direction de Gilles Renard, les Blues Eaters ont donc revisité de manière étonnante et particulièrement réussie douze morceaux piochés dans leurs albums « Night Ridin’ Daddy » et « Thunderbolt » pour mieux nous les servir dans des versions qui associent le côté déluré du swing et le luxe des cachets jazzy qui collent si bien au tableau. On se laisse facilement convaincre par ces mélodies délicieuses auxquelles la voix de crooner de Norman Rosaia donne une véritable dimension et c’est en se retrouvant directement plongé dans des ambiances qui ne sont pas sans rappeler celles des clubs enfumés des années 40 et 50 de Chicago, de New York, de Paris et Berlin que l’on cède à l’appel des « Stompin’ Stuff », « Fadin’ To Dark », « One Night In New Orleans », « Killin’ Groove » ou « Still The Same », des morceaux superbement complétés par un inédit, « Groovy Child O’Mine », qui parachève avec une réelle intelligence un album taillé sur mesure pour plaire aux amateurs de belles choses. En route pour « The Hot Jivin’ Sessions » !