mercredi, 08 mai 2024
Live and havin’ fun
(VizzTone Label Group – 2024)
Durée 61’19 – 14 Titres
https://www.debryder.com
Elle n’avait que cinq ans lorsqu’elle a commencé à chanter sur scène aux côtés de son crooner de père mais aussi dans les églises, mais c’est réellement à l’adolescence, lorsqu’elle a quitté son Chicago natal pour suivre ses parents en Californie, que sa carrière a véritablement pu démarrer dans le club que ces derniers avaient ouvert et où elle a rapidement rejoint sur les planches des pointures comme Etta James, Big Joe Turner, Taj Mahal ou encore Canned Heat, de grands habitués des lieux. Après quelques apparitions dans des films et dans des comédies musicales, Deb Ryder se fendra d’un premier album autoproduit en 2014 puis collaborera avec Tony Braunagel qui l’accompagnera pour l’enregistrement de quatre ouvrages de plus, des albums qui seront non seulement acclamés par la critique mais qui confirmeront également que sa présence scénique est au moins aussi impressionnante que son chant peut être dynamique et époustouflant. A l’heure de proposer son premier effort enregistré en public, la pulpeuse et puissante vocaliste a choisi The Mint, salle mythique de Los Angeles, et a trouvé chaussure à son pied en réunissant à ses côtés une section rythmique de choc avec son mari Ric W. Ryder à la basse et l’indispensable Tony Braunagel à la batterie mais aussi une équipe de luxe où l’on remarque les noms familiers de Johnny Lee Schell, Jim Pugh, Tex Nakamura, Alan Maggini, Lon Price et Paul Litteral mais aussi quelques invités de marque comme Albert Lee, Joe Sublett, Joey Delgado, Artur Menezes et Big Llou Johnson, connu pour être la voix de B.B. Kings Bluesville sur Sirius-XM. De l’énergie à n’en plus finir et un show rodé au millimètre près, c’est tout ce qui attend les fans de Deb Ryder mais aussi les amateurs de blues, de rhythm’n’blues et de soul en général avec ce « Live And Havin’ Fun », un album qui en une heure de musique nous offre un grand tour de la question avec des pièces originales comme « Fun Never Hurt No One », « Bring The Walls Down », « Ma Misere », « You Might Get Lucky », « Temporary Insanity » ou encore « Blues Is All I Got ». Des riffs qui trouvent leur véritable envergure sous l’impulsion de musiciens de talent qui se mettent pleinement et avec beaucoup d’humilité au service de morceaux et qui nous offrent au bout du compte une prestation de haut vol, il n’en faut pas plus pour que la fête soit réussie ! |
