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BO WEAVIL & BAND pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 05 novembre 2015
 

A son of pride
(Borderline Blues – Dixiefrog – Harmonia Mundi – 2015)  
Durée 41’16 – 10 Titres

http://www.bo-weavil.fr
http://www.bluesweb.com

Vingt ans de carrière avec à l’arrivée un millier et demi de concerts des deux côtés de l’océan, que ce soit en solo, en duo ou encore en groupe, des passages en tête d’affiche dans des salles réputées ou sur de grands festivals et évidemment des premières parties de prestige, Bettye Lavette, Robert Plant, The Fabulous Thunderbirds et bien entendu Ben Harper qui l’avait personnellement choisi pour chauffer son Olympia … Matthieu Fromont alias Bo Weavil en a beaucoup vu et au moins autant entendu, se retrouvant même il y a quelques années à jouer dans les clubs de Beale Street alors qu’il représentait la France à Memphis pour l’International Blues Challenge, autant de bonnes raisons pour se lancer un nouveau défi en créant seul un projet de groupe dans lequel il mettrait toutes ses influences, du reggae au blues en passant par le rock, le funk, le rock garage, l’afro beat, la soul et tant d’autre encore. Pour y parvenir, Bo Weavil a réuni autour de lui ses amis de la scène nantaise, Bastien Alzuria aux guitares, Nicolas Mary aux claviers, Igor Pichon à la basse, Alain Baudry à la batterie, Yvan Don Tamayo aux percussions et, last but not least, Simon Oriot aux manettes pour un son particulièrement percutant ! La voix chaude, la James Trussart bien affutée et l’harmonica en bouche, Bo Weavil nous invite ainsi à découvrir son pulp blues, un style qu’il a créé pour l’occasion, une musique revigorante avec ses cachets empruntés aux eighties et aux nineties mais aussi avec ses relents qui rappellent autant le son Stax que ceux des studios Egrem à La Havane ou même Tuff Gong à Kingston … Dans un esprit sincère de fusion absolue, le groupe nous envoie un pur concentré d’énergie et de feeling, s’appuyant sur une véritable cohésion trouvée pour l’occasion et n’hésitant pas à passer d’un extrême à l’autre avec des pépites sonores comme « I’m Just An Animal », « I’m Gonna Crack », « I’m A Groove Maker », « Stop Buggin’ » ou encore « A New Revolution ». L’orgue Hammond s’envole, les percussions pétillent, la basse groove comme jamais, mais plus encore, c’est la réunion de tous les ingrédients qui fait que le résultat est impressionnant de lucidité. Et s’il utilise à plusieurs reprises le singulier sur « A Son Of Pride », Bo Weavil n’en reste pas moins à la tête d’un groupe bien réel, un vrai de vrai, et surtout un groupe bien décidé à tout retourner sur son passage ! Attachez vos ceintures, il va y avoir du sport …