lundi, 28 octobre 2013
Something in us died (Klonosphere – Season Of Mist – 2013) Durée 42’52 – 8 Titres https://www.facebook.com/lodztheband  Remarqués avec un premier EP sorti durant l’été 2011, un an et demi après la naissance du groupe, les Lyonnais de Lòdz n’ont pas tardé à se produire sur les planches de l’hexagone où leur musique influencée par des formations comme Katatonia, Cult Of Luna et autres Deftones n’aura pas eu grand mal à convaincre les amateurs de metal atmosphérique mais aussi les adeptes d’un post rock de qualité. Des premières parties de Devil Sold His Soul, Hord, Ghost Brigade ou encore Enslaved finiront d’écrire le début de l’histoire du band et après s’être produits sur la scène off du Sonisphère 2012, Eric aux voix et aux guitares, David aux guitares, Ben à la basse et Vincent à la batterie s’enfermeront en studio à partir de juin 2013 pour y finaliser un premier album qui sort cet automne pour le plus grand plaisir des hordes métalliques de France mais aussi d’Europe puisque « Something In Us Died » sera disponible sur le vieux continent par l’entremise de Plastic Head. En un peu moins de trois quarts d’heure, Lòdz se lance dans une démonstration de style dans laquelle la puissance, la lourdeur, la mélodie et les arrangements fouillés se rejoignent de manière tellement naturelle que l’on se demande bien pourquoi personne n’avait essayé d’en faire de même auparavant. Des intros claires rattrapées juste après la ligne de départ par des guitares en furie, un chant qui joue sans en avoir l’air sur plusieurs tableaux, un rythmique qui emmène le morceau ou très loin qui au contraire l’enfonce profondément et durablement dans le sol, Lòdz ne s’arrête jamais à une recette, aussi efficace soit elle, mais s’attache à surprendre, à interpeller avec des pièces comme « Detachment », « Leading The Rats », « Walking Like Shades » ou encore « Close To The Flames ». Quelque peu dépressive, voire même schizophrène, la musique de Lòdz n’en reste pas moins un véritable renouveau artistique particulièrement bienvenu dans un genre où l’on a parfois tendance à ne plus innover … Il fallait le faire ! |