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PETER GEE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 05 juillet 2025
 

The girl in the cornfield
(Built By France – 2025)
Durée 59’56 – 15 Titres

http://www.petergee.net/fr/ 
http://www.builtbyfrance.com 

S’il est essentiellement connu pour être le bassiste de Pendragon depuis 1981, Peter Gee n’en est pas moins un multi-instrumentiste qui a commencé par apprendre le piano dès sa plus tendre enfance avant de se mettre à la guitare à l’adolescence. Né dans une famille où le père était vicaire et la mère professeure de Latin, le jeune homme a acquis une solide culture générale et après ses premiers groupes de collège et de lycée, c’est dans la grande aventure du rock progressif que ce fan de Jaco Pastorius se lancera, avec le succès que l’on connait. Boulimique de musique, Peter Gee enregistrera au fil des années divers ouvrages personnels dans lesquels le rock fait parfois bon ménage avec la religion, un état de fait que l’on retrouve une fois encore sur « The Girl In The Cornfield » puisque entre les influences latines et les relents gospel, l’artiste ne se prive jamais de références. Accompagné de son fidèle Steve Christey à la batterie, cet Anglais natif du Lancashire a confié le chant lead à Steve Thorne et Jimmy Flanders et a fait appel à Sally Minnear et Jez Yates-Round pour les harmonies vocales et c’est entre morceaux épiques et parties très groovy, avec à l’occasion des riffs bien rock, des instrumentaux inspirés et même une superbe ballade, qu’il nous présente un ouvrage dont une partie des compositions remonte à une quinzaine d’années, un album qui rend hommage à tous les musiciens qui ont influencé son existence mais aussi plus largement sa carrière. Livrés dans une pochette à mettre au crédit de Simon Williams, l’opus nous réserve de belles démonstrations d’un rock qui lorgne parfois vers la pop, parfois vers les spirituels, et qui nous dévoile de belles surprises avec « Water Of Life », « Kill Me With Love », « Rise Again », « When The Beauty Has Gone », « Christmas Night » ou encore « As The Waters Cover The Sea », des titres bien pensés mais aussi et surtout bien interprétés. La production est à la hauteur du talent et du savoir-faire de Peter Gee, ce qui se révèle être un argument de plus pour finir de convaincre les fans de Pendragon bien entendu, mais aussi ceux d’un artiste à la fois brillant et généreux. Avis aux amateurs !