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ALAN ARENA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 16 juin 2025
 

Deceived
(Frank Roszak Promotions – 2025)
Durée 33’20 – 10 Titres

https://www.alanarenasongs.com 

Il y a près de cinquante ans qu’Alan Arena écrit des chansons qui sont inspirées par le blues et par le rock, même si à ses débuts il n’en était pas véritablement conscient et qu’il a décidé d’approfondir ses connaissances des musiques américaines un peu plus tard, parvenant à placer deux albums dans le Top 10 de la Nouvelle Angleterre avant de quitter Boston pour devenir le soignant de son meilleur ami atteint de la maladie de Huntington, une pathologie qui entraine une dégénérescence neurologique avant d’emmener le patient vers une fin inévitable. S’il avait alors tiré un trait sur toutes ses activités musicales, l’artiste finira quand même par se rendre dans un studio de Cape Cod, The Music Room, où il rencontrera Paul Nelson qui, séduit par son style, lui proposera d’enregistrer un nouvel album, de le seconder à la guitare et de faire venir quelques fines gâchettes pour l’accompagner. C’est ainsi que l’on croise Brooks Milgate aux claviers, Brad Hallen à la basse, Marty Richards à la batterie et Stephen Clements aux percussions mais aussi quelques guests comme l’harmoniciste Jerry Portnoy ou encore Milton Smith aux cordes, Sax Gordon Beadle au saxophone et enfin Allyssa Jones, Joe Russo et Jamie Brown aux voix sur un album où l’on trouve nombre de pièces originales mais aussi une reprise du « Mother Earth » de Memphis Slim. Du blues jusqu’au rhythm’n’blues, Alan Arena n’hésite jamais à sortir le grand jeu et se montre parfaitement à son aise sur des morceaux où il a tout le loisir de laisser briller son chant et son jeu de guitare. La collaboration entre les deux hommes a tellement bien marché qu’ils devaient continuer à travailler de concert sur l’album de Paul Nelson jusqu’à ce que ce dernier décède subitement. Alan Arena a finalement décidé de faire perdurer la mémoire de celui qui l’avait ramené vers la musique en lui rendant hommage autant que faire se peut et en attendant l’album posthume de Paul Nelson, il nous dévoile le sien, très réussi, et nous permet d’apprécier encore un peu plus des titres comme « Raised On Radio », « Devil In The Bottle », « Speed Of Life » ou « Hypnotized » et bien évidemment « Deceived », le morceau qui a donné son nom à l’ouvrage. Déjà disponible !