mercredi, 21 mai 2025
Crimson reverie
(InOuïe Distribution – 2025)
Durée 40’41 – 9 Titres
https://pacomerotondo.com
Il avait marqué les esprits avec un premier album publié alors qu’il n’avait que 22 ans, un ouvrage étonnamment mature dans lequel le jeune chanteur et guitariste reprenait à sa manière le flambeau d’un blues rock poisseux comme le jouaient, bien avant lui, quelques icones qui avaient pour nom Rory Gallagher, Calvin Russell, Stevie Ray Vaughan ou encore Gary Moore. Transformer un premier essai de ce calibre n’était pas chose évidente mais c’est en s’attachant à creuser encore plus profond que Pacome Rotondo revient cette fois avec une nouvelle rondelle à la fois concise, sérieuse et puissante, un ouvrage dans lequel l’artiste va s’en aller très loin vers ses racines en allant puiser des influences du côté de Roy Buchanan, de Pink Floyd ou encore des Doors mais aussi et surtout vers des groupes comme Black Sabbath et surtout Led Zeppelin, proposant avec « Crimson Reverie » une sorte de rock au spectre large qui navigue allègrement entre le heavy prog et la transe psychédélique. Avec un chant qui nous ramène directement vers les glorieuses 70’s et 80’s et des licks de guitare qui savent dégouliner exactement comme il le faut et quand il le faut, les morceaux nous entrainent dans une musique qui sait être à la fois consistante et planante, avec des riffs tendus à bloc mais aussi avec de délicats arpèges qui apportent de la diversité et de la sensibilité à l’ouvrage. Véritable ovni sur la scène rock actuelle, Pacome Rotondo n’en finit plus d’expérimenter de nouvelles choses, parvenant à se forger non seulement un style mais aussi un son que l’on apprécie au gré de pistes comme « Lying In The Desert », « Hearts Burning Bright », « Back From The Storm », « For What It’s Worth », un titre sur lequel on remarque Raoul Chichin, et enfin par un tittle track qui fait bien plus que tenir ses promesses en transportant l’auditeur sur une autre planète où rien ne se passe exactement comme ailleurs. Dans les bacs depuis la mi-mai ! |
PACOME ROTONDO 
