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Ecrit par Fred Delforge |
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dimanche, 18 novembre 2012
Remorse… is for the dead
(Autoproduction – 2011)
Durée 14’28 – 4 Titres http://www.myspace.com/fuckoffanddie  Formé en 2009 et estampillé depuis sa création d’une étiquette ‘‘death trash stoner fuckin’ hard core grind metal’’ qui résume assez bien les choses, F.O.A.D. est un de ces groupes français qui distillent avec un certain talent une musique extrême et sans concession. Pour ces Lyonnais qui affichent fièrement l’acronyme de Fuck Off And Die, les trois dernières années ont été marquées par nombre de concerts sur leurs terres mais aussi à La Havane, par divers enregistrements et, comme dans tout groupe qui se respecte, par divers ajustements au niveau d’un line up qui aura mis un peu de temps à trouver ses marques. Une première démo éponyme disponible sur la page Myspace du groupe sera bientôt suivie de cette tartine de quatre titres enregistrée fin 2010 et sortie un an plus tard et en attendant un premier album sur lequel F.O.A.D. travaille activement, on se replonge sur un E.P. qui a été distribué gracieusement à plus de mille exemplaires pour assurer au groupe une promotion digne de ce nom et lui ouvrir un maximum de portes. En à peine un quart d’heure de folie, « Remorse… Is For The Dead » nous entraîne dans un déluge de guitares et de râles aux limites de l’inhumain et nous transperce de part en part non seulement par la puissance de sa section rythmique mais aussi par un équilibre musical quasiment parfait qui fait de chacun des titres de la démo une sorte de modèle du genre. Rompu à l’exercice de la scène avec pas moins d’une trentaine de dates dans les jambes et quelques premières parties pas piquées des vers, F.O.A.D. n’en est pas moins une formation capable de graver ses idées de fort belle manière dans le marbre du studio et c’est avec de véritables bombes que le combo piloté depuis sa création par Lionel Burgun le prouve, nous assénant sans le moindre temps mort des hymnes en puissance comme « Morituri Te Salutant », « Deadman’s Walk », « Room 8 » et « (We Are) The Dead Alive » capables à eux seuls de ressusciter un cimetière tout entier. Complété depuis l’enregistrement par un second guitariste, le groupe déjà particulièrement efficace en quartet y gagne en solidité, en efficacité et en technique et c’est remonté comme un coucou suisse que F.O.A.D. s’apprête à plus ou moins brève échéance à faire un nouveau pas en avant avec un album que les fans de musiques extrêmes devraient forcément apprécier. Que la force soit avec eux ! |
