jeudi, 15 novembre 2012
Believe in yourself
(Lp.prod – Season Of Mist – 2012)
Durée 10’45 – 4 Titres http://www.myspace.com/macadambumpers  Une guitare, une basse, une batterie, on n’a pas inventé grand chose de mieux pour faire du rock depuis que le genre existe, sauf peut être en lui ajoutant une voix, et c’est d’ailleurs de cette manière que les Macadam Bumper’s ont choisi de s’engager dans une musique qui déménage, une musique qui en appelle autant aux prouesses vocales d’un chanteur croisement de Ian Gillan et Robert Plant, Thomas Rock, d’un guitariste virtuose né des amours illégitimes de Jimmy Page et Ritchie Blackmore, Sylvain Gambini, et enfin d’une section rythmique impressionnante où Frank Marshall et Pablo pilotent avec un réel talent le tandem basse / batterie. On ajoute un poil de saturation et un autre de distorsion dans les amplis, on saupoudre les influences d’une pincée de Rolling Stones et d’une autre de Van Halen avec un rien de cachets puisés discrètement chez Metallica et on se retrouve avec une rondelle entre heavy-blues, glam-rock et hard-rock, un véritable brûlot qui nous ramène directement vers le rock musclé des années 60 et 70 et qui n’hésite pas à l’occasion à faire usage du Français pour rendre des titres comme « La tête sur les murs » encore plus convaincants. Le reste, en Anglais, n’en est pas moins tiré de la même veine musicale et nous réserve quelques bombes dans le genre de « Believe In Yourself », « The Facts » et « The Thing I Can’t Get » qui feraient rougir d’envie pas mal de groupes qui s’inspirent, un peu comme Macadam Bumper’s le fait, des lointains dinosaures, mais souvent avec beaucoup moins de talent et de savoir-faire. Ce qui fait le plus du quartet Normand, c’est incontestablement cette voix capable de se promener sur plusieurs octaves, mais c’est aussi cette guitare inspirée qui se pose sur des fondations solides et qui finit de faire qu’une fois réunis, les quatre musiciens ressemblent définitivement à un vrai groupe de rock de la plus belle des espèces. La réussite tient souvent à peu de choses … |
