Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

ALICE GUERLOT-KOUROUKLIS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 17 novembre 2012
 

334 distance
(Cézame Carte Blanche – 2012) 
Durée 59’45 – 18 Titres

http://www.algk.org

Elle est native de Nantes mais est aujourd’hui installée à Paris, elle a appris le piano à huit ans puis est passée à l’accordéon en autodidacte dix ans plus tard, intégrant L’Attirail et partant avec lui en tournée dans toute l’Europe sans pour autant abandonner des études de sociologie pour lesquelles elle obtiendra une maîtrise … La vie n’est pas un long fleuve tranquille pour Alice Guerlot-Kourouklis mais elle aime ça et c’est en accompagnant ponctuellement des groupes comme Edgar de l’Est ou Jack The Ripper mais aussi Bams qu’elle se forgera une expérience pleine de diversité avant de se consacrer à la création sonore et musicale, une activité qu’elle exerce non seulement pour elle-même mais aussi pour des films, documentaires, expositions et autres présentations multimédia. Reconnue dans son domaine, la créatrice qui collabore actuellement avec Chapelier Fou s’est finalement sentie attirée par un premier album personnel dans lequel elle mettrait tout ce qui a contribué à faire la richesse de son existence et c’est « 334 Distance » qui est né de cette idée un peu folle. Rassemblant à ses côtés toutes les influences qui lui sont un jour passées par la tête, de Björk à Toumani Diabaté en passant par Cocorosie et John Cale, s’offrant pour l’occasion non seulement les compositions mais aussi la plupart des textes en Anglais de l’ouvrage, Alice Guerlot-Kourouklis a imaginé un voyage qui traverserait non pas le monde mais bel et bien une matière sonore improbable faite d’une part d’electro-pop et d’une autre de musique de film, un voyage qui transporterait l’auditeur non pas dans le sens horizontal mais bel et bien à la verticale, un peu comme dans un ascenseur infini qui distillerait une musique spécialement imaginée pour lui, un peu lo-fi et en même temps pleine de détails avec des violons et des violoncelles mais avec aussi des textes empreints de poésie voire même d’engagement. On s’élèvera donc rapidement puis on redescendra tranquillement au gré des « Washing Machine », « Drops Desert » et autres « Untitled Society » qui nous sont proposés dans un album qui gagne vraiment à être découvert, quand bien même son approche un peu complexe demande quelques écoutes attentives avant qu’il ne daigne entrouvrir les portes de ses trésors. Un tel voyage, ça se mérite !