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MUZIK'ELLES DE MEAUX (77) pdf print E-mail
Ecrit par Agathe Kipienne  
samedi, 03 novembre 2012
 

MUZIK'ELLES – 8ème EDITION 
MEAUX (77)
Le 22 septembre 2012

http://www.thiefaine.com 
http://www.chloelacan.fr 
http://www.odyl.fr 
http://www.nolwenn.org  
http://www.emelmathlouthi.com 
http://www.elisa-tovati.fr  

Retrouvez les photos d’Agathe Kipienne sur http://www.agathekipienne.com/, http://www.myspace.com/popartfifto et http://www.flickr.com/photos/a-k-photography/ 

Remerciements : l'organisation, les bénévoles, tous les artistes, Marino, la Mairie de Meaux.

Carte blanche à Hubert Félix Thiéfaine avec ses invitées (Claire Keim, Jeanne Cherhal, La Grande Sophie…)

Bientôt 35 ans que cet artiste singulier évolue dans le courant chanson-rock sans vraiment faire de vagues! Discret dans les médias, bien qu'il se défende de tout embargo, Hubert-Félix Thiéfaine ne se livre que sur scène. C'est là qu'il donne la pleine démesure de son talent…
Pour ses débuts discographiques, en janvier 1978, il avait sorti un opus intitulé « Tout corps branché sur le secteur étant appelé à s'émouvoir… » sur lequel figurait la mémorable « Fille du coupeur de joints ». Difficile de faire moins commercial ! Et c'est toute la force et la complexité de ce chanteur qui a survolé toutes les modes et ses diktats, sans jamais sombrer dans la facilité. Certains le qualifient de phénomène. Un raccourci un peu « court » pour décrire le parcours de ce poète d'un certain spleen urbain, solide et fragile à la fois, faussement désespéré mais véritable visionnaire.
Sur ses dernières affiches, il apparaît torse nu, sans fard ni posture avantageuse. Tout juste si l'on devine derrière les traits marqués, la bouille du gamin frondeur d'autrefois dont on a manifestement trop tiré les oreilles ! Une époque où pour s'évader du pensionnat catholique où il se dépêchait de grandir, il composait des chansons dans sa tête. « Mes bouées de sauvetage » se souvient-il. Des bouées auxquelles ses aficionados s'accrochent depuis plus de trois décennies, retrouvant dans des albums comme « Autorisation de délire », « Soleil cherche futur », « Chroniques bluesymentales », « Défloration 1 »… jusqu'au magnifique « Suppléments de mensonge », des raisons d'espérer. Le « métier » vient d'ailleurs de lui décerner, en mars dernier, deux Victoires (les premières) récompensant le chanteur masculin et l'album de chansons de l'année! Une reconnaissance tardive de ses pairs mais qui ne saurait chagriner un artiste dont le public n'a jamais raté aucun de ses rendez-vous.
Que ce soit au Zénith, à Bercy ou… aux Muzik'Elles. Il y viendra entouré de quelques artistes féminines (Claire Keim, Jeanne Cherhal, La Grande Sophie...) pour un spectacle UNIQUE… (Source : Muzik'Elles)


Coups de cœur ODyL & Chloé Lacan

Chloé Lacan

Des compagnies théâtrales aux « Femmes rebelles » en passant par le quintette « Crevette d'Acier », Chloé Lacan a pas mal roulé sa bosse avant de prendre son envol en solo. Et quel envol! Il faut la découvrir à l'accordéon dans une version totalement déjantée du fameux « I will survive » pour mesurer le potentiel de cette artiste qui flirte avec une égale virtuosité du côté du jazz, du lyrique, des mélopées tziganes… tout en faisant voltiger les tabous. Gouailleuse, drôle, émouvante, dotée d'un timbre impressionnant, elle nous embarque illico dans son univers (lacanien?) qui vante pêle-mêle les douceurs des plaisirs solitaires, les bienfaits de la paresse ou la nostalgie du temps qui passe. (Source : Muzik'Elles) 


ODyL

UN PEU de rock, BEAUCOUP d'énergie, PASSIONNEMENT rebelle, on ne peut qu'aimer ce nouveau coup de coeur des Muzik'Elles. Il faut dire qu'à 24 ans dont 10 consacrés à la musique, cette brune piquante affiche déjà une sacrée maturité. Son timbre accrocheur et ses textes ravageurs lui ont permis de sortir un premier EP de 6 chansons (Sony).
« Je n'serai pas là où tu m'attends » assène O(ver).D(ose).Y(our).L(ove) dans « Douce et docile » (un titre à ne pas prendre évidemment au pied de la lettre !). Nous, en tout cas, on l'attend à Meaux… (Source : Muzik'Elles)


Création autour de Nolwenn Leroy avec ses invités (Alan Stivell, Laurent Voulzy, Christophe Miossec, Jonatha Brooke…)

La chanteuse avait déjà créé la surprise avec son précédent disque, l'ambitieux « Le Cheshire Cat et moi », qui n'avait pourtant rencontré qu'un succès d'estime. Les Muzik'Elles l'avaient pourtant reçue car ce fut un vrai coup de coeur… Avec « Bretonne » elle a cette fois touché le jackpot ou plutôt le Graal avec plus d'un million d'exemplaires écoulés à ce jour ! Le disque (arrangé par le producteur anglais de Paul McCartney) a figuré, avec celui d'Adèle, en tête des dix meilleures ventes en 2011.
Pour cette déclaration d'amour à sa Bretagne natale, une terre où se côtoient le rêve, le fantastique, le surnaturel, Nolwenn Leroy a convoqué les contes et légendes qui ont peuplé son enfance. On sent planer les ombres de la fée Morgane, de Guenièvre, du roi Arthur, de Merlin l'enchanteur, des elfes mais aussi la beauté sauvage du paysage, l'odeur de la tourbe, la force brutale des embruns… Entourée de musiciens anglais, écossais et irlandais qui mêlent sonorités pop et instruments traditionnels, la chanteuse à la voix cristalline et puissante y revisite (en trois langues) des morceaux inscrits dans la mémoire celtique comme « Dans les prisons de Nantes » mais aussi « Tri Martelod » (trois marins), un chant traditionnel popularisé par Alan Stivell, l'hymne « Bro Gozh Ma Zadou » (le vieux pays de mes pères) ou encore « Mna Na H-Eireann » qui fut repris avant elle par Sinead O'Connor et Kate Bush. Sans oublier l'étonnant « Greensleeves » une ode qu'Henri VIII aurait composé pour les beaux yeux (et les manches vertes) d'Anne Boleyn… avant de la faire décapiter.
Pour son concert, en forme de fest-noz, Nolwenn a convié Alan Stivell, Laurent Voulzy, Christophe Miossec et Jonatha Brooke … Degemer mat ! (Source : Muzik'Elles)


Emel Mathlouthi

Elle a sorti en janvier dernier un album baptisé « Kelmti Horra » qui signifie « La voix est libre ». Et c'est bien un vent de liberté que cette poétesse tunisienne va faire souffler au-dessus des Muzik'Elles !
Liberté de ton, liberté d'inspiration, liberté de femme… Emel Mathlouthi incarne et cristallise tout cela à la fois et plus encore. Car, si elle puise ses racines dans le riche terreau labouré par les chanteurs militants des années 60 comme Bob Dylan ou Joan Baez, elle a enrichi ce panthéon de protest-singers d'artistes emblématiques tels que le troubadour égyptien Cheikh Imam, le Libanais Marcel Khalifa, Faizouz ou encore la diva portugaise, Amalia Rodrigues. Prônant à l'envi le métissage musical, elle a truffé son répertoire de sonorités rock, tziganes, trip hop, celtiques ou électro. Cette voix envoûtante, qui a fait ses débuts sur une petite scène de la banlieue de Tunis à 8 ans, et collaboré avec CharlElie Couture, Jean-Jacques Milteau ou encore le groupe Meï Teï Shô, est avant tout une femme et une artiste d'aujourd'hui. Une pasionaria symbolique du « Printemps arabe » et de la diversité culturelle. (Source : Muzik'Elles)


Élisa Tovati

Encore une comédienne qui pousse la chansonnette, direz-vous ! Et si c'était l'inverse ? Si Elisa Tovati cultivait secrètement et depuis toujours, une réelle passion pour la musique ? D'ailleurs, Patrick Bruel qui a collaboré avec elle sur son premier album « Ange étrange » a bien mené de front les deux carrières avec le succès que l'on connaît. L'inoubliable Chochana Boutboul de « La Vérité si je mens » est une jeune femme audacieuse et gourmande, qui refuse de bouder son plaisir. Pour ce nouvel album, elle a rencontré les auteurs et compositeurs qui ont su se mettre dans ses baskets. John Mamane, Bertrand Soulier principalement. Ils ont su raconter son enfance, ses doutes, ses origines… sans oublier son mec scotché devant les matchs de foot. Des cours Florent à l'Opéra, Elisa a fait bien du chemin mais c'est avec « Le syndrome de Peter Pan » porté par le single « Il nous faut », en duo avec le belge Tom Dice, qu'elle a gagné ses galons de chanteuse à part entière.
Ses mélodies joyeuses, teintées de cette mélancolie qui rappelle ses racines slaves se sont imposées sur les ondes… et sur l'affiche du festival. (Source : Muzik'Elles)