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PROMETHEE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 11 novembre 2012
 

Nothing happens, nobody comes, nobody goes
(Bad Mood Records – 2012) 
Durée 36’07 – 10 Titres

http://www.facebook.com/prometheemusic
http://promethee.bandcamp.com

Il n’aura pas fallu longtemps à Promethee pour s’en aller livrer sa musique à la scène puisque quelques mois seulement après sa création au printemps 2008, le quintet genevois donnait ses premiers shows et y dévoilait ses premières compositions ! Une année entière de concerts plus tard, ces fils du metal adeptes d’un hardcore sans concession livraient bientôt leur premier EP et reprenaient très vite la route pour finir de se forger une réputation mais aussi de se façonner un son capable de dévaster tout sur son passage. Quatre années plus tard, Joshua Orsi aux voix, Ludovic Lacroix et Elric Doswald aux guitares, Mathieu Tappolet à la basse et Nils Haldi à la batterie confirment tous les espoirs mis en eux avec un premier album dans lequel il est question de sujets graves comme la politique, la religion et la vie dans le sens le plus large du terme, des thèmes qui ont parfois un peu tendance à plomber l’atmosphère mais que Promethee aborde avec une réelle intelligence et surtout avec un énorme savoir-faire.

Une ossature rythmique insoutenable avec une batterie puissante à souhait et une basse qui ne se contente pas d’imprimer le tempo, des guitares tellement tranchantes qu’elles en deviennent dévastatrices, un chant vindicatif, puissant, agressif … Chez Promethee on ne fait pas dans la dentelle et on le prouve à chaque instant au travers de titres qui font l’effet d’un rouleau compresseur mais qui n’en oublient pas pour autant de laisser entrer quelques breaks intéressants et même, de temps à autres, une ébauche de mélodie. Dix morceaux en à peine plus d’une demi-heure, nos voisins helvétiques n’y vont pas avec le dos de la cuillère et nous délivrent une potion magique comme on n’en fait plus que chez les brutes épaisses, un concentré d’énergie pure qui à l’occasion jette un œil du côté du prog metal sans pour autant renoncer à évoluer de façon récurrente dans un hardcore des plus extrêmes. Une dizaine de grosses déflagrations viennent faire de « Nothing Happens, Nobody Comes, Nobody Goes » une arme de destruction massive potentiellement dangereuse avec des titres imparables dans le genre de « Banner Of Lies », « Of Loss And Disgust », « Genesis » ou encore « Sickness Unto Death », tant et si bien que l’on finit forcément par se dire qu’avec de tels arguments, Promethee ne devrait pas trop avoir de mal à se faire rapidement une place au soleil sur la scène underground internationale. C’est tout le mal qu’on peut leur souhaiter !