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RED LAMB pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 09 novembre 2012
 

Red Lamb
(Haensel & Gretel – MIG-Music – 2012) 
Durée 47’30 – 12 Titres

http://www.redlambofficial.com

Projet original à mettre à l’actif du guitariste transfuge d’Anthrax Dan Spitz, Red Lamb est à l’origine un duo où l’artificier de service est accompagné du chanteur de Voices Of eXtreme Don Chaffin, mais comme tout groupe qui se respecte se doit d’avoir à ses côtés une section rythmique de qualité, ce sont les ‘Brothers In Arms’ Chris Vrenna aux synthés et Patrick Johansson à la batterie qui sont venus compléter le line up au moment de mettre en boite un premier effort éponyme pour lequel un autre mouton à cinq pattes est venu fourrer son nez dans l’histoire puisque l’on reconnaît un certain Dave Mustaine à la production mais aussi à l’écriture des textes. De là à causer de super groupe, il n’y a qu’un pas que les amateurs de metal ne tarderont pas à franchir, d’autant qu’à l’intérieur du digipack, c’est un mélange de classicisme et d’innovation qui nous attend. Une visite guidée s’imposait …

Du heavy rock comme on en faisait il y a déjà des années, mais avec une petite pointe innovante venue des claviers, synthés et autres programmations, si le puriste peut légitimement se montrer inquiet au moment de glisser la rondelle dans la platine, toute forme de crainte ou presque est rapidement absorbée par un déluge de riffs qui ne laisse aucune place au doute, Red Lamb fait du rock à dominante hard et le fait bien, en s’autorisant une bonne dose d’originalité sans pour autant dénaturer l’authenticité du genre. La voix vindicative au possible se fait parfois chantante, d’autres fois hurlantes, parfois se laisse t-elle même aller à flirter avec les spoken words et pendant que la batterie impose un rythme insoutenable, le guitar hero de service n’y va pas par quatre chemins pour enquiller les rythmiques puissantes et poser dessus des soli endiablés. Pas le moindre temps mort, durant trois gros quarts d’heure, Red Lamb nous envoie la sauce et nous force à plusieurs reprises à poser un genou à terre pour reprendre nos esprits, des bombes comme « Runaway Train », « One Shell (In The Chamber) », « Keep Pushing Me » ou « Don’t Threaten To Love Me » n’en finissant plus de pénétrer au plus profond de l’auditeur et d’y laisser des traces irréversibles. Les trois clips déjà présents, « The Cage », « Puzzle Box » et « Angels Of War », devraient finir de réduire à néant les dernières souches de résistances à la chose, l’hiver à venir sera Red Lamb ou ne sera pas. Et c’est d’ailleurs très bien ainsi !