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LIVINGSTONE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 06 novembre 2012
 

Livingstone
(Autoproduction – 2012) 
Durée 21’58 – 7 Titres

http://www.livingstone-rock.fr
https://www.facebook.com/livingstonerockband

Ils sont quatre, ils sont jeunes, ils sont Franciliens … et jouent un bon gros blues rock comme leurs lointains (grands-)parents le faisaient il y a des lustres du côté du Sud des Etats Unis en général et du Texas en particulier. Descendant naturel des ZZ Top et autres Lynyrd Skynyrd, Livingstone est né contre toute attente en 2009 et non dans le courant des glorieuses seventies, mais il se débrouille plutôt bien pour tout ce qui est de concocter des riffs qui mettent le feu aux poudres et qui invitent l’automobiliste à mettre le pied au plancher pour faire ronronner son V12. C’est donc à fond la caisse que Thomas Chazerain et Adrien Mantovani au chant et aux guitares, Théophile Olivier à la basse et Romain Hoffschir à la batterie distillent leur boogie rock, n’hésitant jamais à mettre dedans quelques vapeurs d’alcool et une bonne dose de gras pour que la mixture tienne au corps toute la journée.

Trois ans après sa naissance, Livingstone s’est enfin décidé à franchir le pas et nous a sauté aux yeux et aux oreilles au printemps dernier avec un premier EP d’une grosse vingtaine de minutes, une tartine qui lui a ouvert les portes des salles de l’hexagone où le quartet tourne avec une certaine régularité mais qui lui a aussi permis de se faire remarquer par l’ingénieur du son Andy Lyden qui, après avoir travaillé pour des pointures comme Mick Jagger ou U2, s’occupe désormais activement de ce qui deviendra en 2013 le premier album du groupe. En attendant une rondelle dont le son s’inscrira délibérément dans la lignée des Black Keys, Livingstone nous donne un avant goût de ce dont il est capable au travers de sept titres bien fagotés parmi lesquels on saluera des choses plutôt encourageantes pour l’avenir comme « Come On », « You Came For It », « Crying In A River Of Gold » ou « Radiator », des brûlots qui à eux seuls parviendraient à réveiller les derniers esprits vaudou traînant dans les coins les plus retranchés du Mississippi. Des grattes ahurissantes de puissance, une rythmique béton, une rasade de Jack’s par-dessus pour mettre du baume au cœur et nous voilà fin prêt à suivre la trace de Livingstone … Que la lumière soit !