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ARTERIES SHAKING pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 01 novembre 2012
 

Burning streets
(Les Disques de Géraldine – 2012) 
Durée 36’50 – 10 Titres

http://www.facebook.com/ArteriesShaking
http://arteriesshaking.bandcamp.com

C’est à Aix les Bains que quatre sales gosses un tantinet immatures ont décidé en 2007 de créer un groupe de punk rock, et forcément, c’est en travaillant leur musique mais aussi en se faisant de sales blagues qu’ils en arriveront à obtenir un son qui leur ressemble, quelque chose qui se promène entre punk, rock et prog … Un petit changement de line up à l’horizon 2010, des concerts qui finissent de sceller une réelle amitié entre les membres et voilà Arteries Shaking avec un premier Ep en poche qui s’en va à la conquête du reste du pays, accompagnant au gré des sorties des combos comme Sons Of Buddha, Diego Pallavas et autres Uncommonmenfrommars. Et forcément, un bonheur n’arrivant jamais seul, c’est au printemps dernier que Martin Houche et Anthony Arbet aux guitares et au chant, Anthony Diliberto à la basse et au chant et Maxime Cholley à la batterie ont accouché de leur premier album, une rondelle explosive qui les a remis sur la route avec encore plus d’envie et de bonnes choses à partager avec le public.

Construite à l’énergie, à la sueur et à la bière, « Burning Streets » est une de ces galettes qui vous pètent au nez dès la première écoute, une tartine beurrée des deux côtés avec pour la fine bouche des riffs impressionnants de réalisme et une rythmique en béton armé capable de résister à tous les assauts vocaux, même les plus vivaces. Dix titres en un peu plus d’une demi-heure, si Arteries Shaking fait dans la puissance et dans l’efficacité, le quartet ne se restreint pas aux formats punks traditionnels en n’hésite jamais à envoyer des titres de plus de trois voire quatre minutes, quitte à risquer de se retrouver sur les rotules ou même de perdre son souffle tant l’énergie à produire pour aller au bout est conséquente. Au rayon des hymnes en puissance, on pourrait pratiquement citer l’intégralité d’un ouvrage qui force autant le respect par ses « Empty Sheet », « White Car » ou « Soul Seller » que par ses « Field Of My Past », « Mental Jail » et autres « Salvation Prayers ». De l’explosion qui ouvre l’album jusqu’à l’électrocardiogramme plat qui le referme, l’auditeur en aura pris pour son grade avant de se voir contraint à rendre définitivement les armes. Après la découverte de « Burning streets », si une seule chose se révèle être certaine, c’est bien qu’Arteries Shaking a toutes les cartes en main pour gagner a coup sur la partie ! Il faudra bien se faire à cette idée …