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THE ENDLESS SUMMER pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 01 novembre 2012
 

The Endless Summer
(Nueva Onda – L’Autre Distribution – 2012) 
Durée 43’49 – 14 Titres

http://www.thomasdepourquery.com

Formation décadente construite récemment sur les ruines encore fumantes des punks de Rigolus, The Endless Summer affiche ouvertement l’envie de ne pas laisser le mauvais temps et la monotonie s’installer dans le paysage musical actuel et le prouve de fort belle manière avec une première rondelle haute en couleurs, une de ces galettes tellement explosives qu’elles vous sautent au nez dès qu’on les sort de leur emballage pour tenter de les glisser dans la platine. Un peu à la manière d’un brass band ou d’un de ces orchestres bien cuivrés et fabuleusement dansants, Lucrèce Sassella, Karine Sérafin et Marie Menand aux voix et aux claviers, Thomas de Pourquery aux saxophones et aux voix, Fabrice Theuillon aux saxophones et aux machines, Stéphane Decolly à la basse, Nicolas Larmignat et Gaël Chosson à la batterie et aux percussions ont mis bout à bout toutes les idées, jusqu’aux plus folles, qui leur trottaient dans le tête depuis un moment, et en sont arrivés à nous proposer un premier opus éponyme qui part dans tous les sens mais qui le fait avec tellement de talent que l’on se laisse facilement prendre au jeu. A la croisée des chemins entre un improbable No Smoking Orchestra d’Emir Kusturica, les formations punk dans le genre de Ska-P et les combos délibérément orientés dancefloor, The Endless Summer nous joue plus souvent qu’à son tour la grande scène du deux et nous interpelle sans discontinuer à grand renfort de morceaux ahurissants d’ingéniosité, de nuances et de puissance, des titres comme « Die With You », « Rocky Balboa », « Primal Scream », « La valse grise », « Soyouz » ou encore « Felicita » qui n’en finissent plus de se faufiler dans le moindre espace libre pour mieux vous envahir pleinement et surtout définitivement. Insaisissable mais tellement attirante, la musique du groupe s’appuie autant sur les absences de structures que sur une approche toute particulière de l’art, un concept où les notes et les silences mais aussi les harmonies et les dissonances ont à peu près la même importance. Attention, on ne ressort jamais totalement indemne d’expériences dans ce genre …