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Ecrit par Fred Delforge |
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mercredi, 31 octobre 2012
Sweet Lilith
(Cosmika Records – 2012)
Durée 43’12 – 9 Titres http://www.juneandthesoulrobbers.com  A la croisée de la folk et du rock, les quatre musiciens qui ont spontanément ressenti l’envie de créer June & The Soul Robbers n’ont pas eu beaucoup à se creuser la tête pour parvenir à se trouver un son et un style qui leur est propre et si leurs influences vont de Nick Drake à Frank Zappa en passant par Bob Dylan, Sigur Ros ou encore The Mars Volta, la réunion de toutes leurs expériences individuelles a permis au combo de parvenir à créer une véritable richesse artistique qui a déjà été présentée au public une cinquantaine de fois entre 2010 et 2011. Paru en janvier dernier, « Sweet Lilith » est le premier album du groupe et offre aujourd’hui à Dorian Sandrin au chant et au guitares, Christophe Ursot aux guitares et au chant, Philippe Melnotte à la basse, au violon et à l’harmonium et enfin Romain Delaine à la batterie tout le loisir de reprendre la route de manière encore plus sérieuse pour y présenter une création à la fois dense et intense où l’on ne trouve pas la moindre occasion de s’ennuyer. Taillée sur mesure pour prendre sa véritable dimension sur scène, la musique de June & The Soul Robbers sent bon l’authenticité et l’envie et se laisse porter par des guitares aux accents changeants mais aussi par un chant plein de spontanéité et d’énergie qui n’a que peu de mal à tirer le tout vers le haut. En neuf titres, « Sweet Lilith » fait de fort belle manière le tour de la question et nous dévoile des « Child Dream », des « Love Is », des « Sweet Deception » et des « Seaside Suicide » qui ne peuvent décemment laisser de marbre les amateurs de belles choses. Une production sobre et plutôt efficace et voilà l’affaire pliée et prête à repartir sur la route pour une nouvelle série de concerts … Un groupe à surveiller de très près !
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