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STEVE VAI pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 28 octobre 2012
 

The story of Light
(Favored Nations – Jibboom – Light Without Heat – 2012) 
Durée 58’41 – 12 Titres

http://www.vai.com

Il fait partie des plus grands guitar heroes de notre époque et est considéré par ses pairs comme un modèle, pas étonnant quand on sait que seulement cinq ans après avoir touché sa première guitare à l’adolescence, il partait déjà en tournée aux côtés de Frank Zappa … Elève de Joe Satriani, Steve Vai finira ses études de musique au célèbre Berklee College of Music de Boston puis accompagnera quelques grands noms comme David Lee Roth, jouera les remplaçants de luxe d’Yngwee Malmsteen dans Alcatraz ou enregistrera un album avec Whitesnake tout en pensant sérieusement à une carrière solo. Adepte des guitares à sept cordes, à deux ou trois manches, mais aussi utilisateur régulier du tapping, le guitariste qui joue sur des instruments spécialement conçus pour lui par Ibanez a eu tout le loisir de se créer un style mais aussi un son et c’est sur un nombre conséquent d’efforts personnels qu’il se livre régulièrement à des démonstrations qui n’en finissent plus de réjouir les amateurs avisés de tripatouillages de manches, quitte à quelque peu ennuyer l’auditeur lambda qui apprécierait sans doute que le bonhomme, qui est un chanteur plus qu’honorable, se laisse aller à proposer plus de vrais titres, voire carrément de vraies chansons. Par chance, Steve Vai a semble t-il entendu les prières de ses fans et se lance avec « « The Story Of Light » dans un florilège de morceaux parmi lesquels on retrouvera des choses surprenantes dans le genre de « John The Revelator » et « Book Of The Seven Seals » mais aussi des choses plus convenues pour le guitariste, des titres comme « Velorum », « The Moon And I » ou « Racing The World » qui n’apportent rien de plus à l’édifice mais qui rappellent à ceux qui l’auraient oublié qu’il est un formidable descendeur de manches. Quelques passages originaux comme « Creamside Sunset » et ses sonorités hawaiiennes ou encore « Mullach a‘tSi » et sa harpe, un « No More Amsterdam » en duo  acoustique avec Aimee Mann pour finir de faire l’équilibre et voilà un nouvel album qui, sept ans après « Real Illusions : Reflections », confirmera que la patience est souvent récompensée à sa juste valeur. Déjà dans les bacs …