|
Ecrit par Fred Delforge |
|
|
|
samedi, 27 octobre 2012
Ink for a queen
(Autoproduction – 2012)
Durée 60’30 – 15 Titres http://twogreencats.ca  Voilà un combo qui a de la constance et qui le prouve en nous dévoilant un deuxième album qui conserve la recette de départ du projet, à savoir un bon gros blues rock teinté de nombre de nuances complémentaires, et qui en prime s’appuie sur un line up lentement mais solidement construit. Un binôme de départ où les Two Green Cats étaient William Larochelle au chant et aux guitares et Maxime Lussier à la batterie puis où sont venus se greffer la fratrie Desjardins, Christian à la basse et Rico aux claviers, et enfin David Béru aux guitares pour une histoire discographique démarrée par un EP éponyme puis par un premier opus, lui aussi éponyme, en 2010 et couronnée cette fois par une nouvelle rondelle, « Ink For A Queen », qui se ballade tranquillement mais sans le moindre temps mort du rock pur jus de pomme au stoner bien gras en passant par le blues mais aussi par la folk. Avec quinze titres qui poussent plus souvent qu’à leur tour les aiguilles dans le rouge et qui nous font voyager sur un territoire très vaste qui va de Lynyrd Skynyrd aux Queens Of The Stone Age en passant par les Allman Brothers mais aussi par Johnny Cash voire même Bob Dylan, Two Green Cats brosse un tableau plutôt intéressant de ce qui trotte dans la tête de ses membres et le fait de façon très intelligente, sans jamais s’imposer de limite et en mélangeant avec un soin tout particulier une dose de technique et une autre de feeling pour en arriver à un équilibre proche de la perfection. On saluera le grain particulièrement intéressant de la voix mais aussi le positionnement des guitares qui tirent très astucieusement profit des claviers et qui se collent au mieux à des fondations rythmiques profondes pour donner naissance à des morceaux impeccables et variés comme « Stick To Your Guns », « Mind Field », « The Architect Or The Fool », « Lady Liberty » ou « Dead Girl ». Bien plus connus dans leur Québec d’origine que sur le vieux continent, les matous verts de Drummondville ne manquent pas de bonnes choses à partager et d’autres sonorités à nous proposer ! Avis aux amateurs … |
