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IMMIGRANTS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 26 octobre 2012
 

Immigrants
(Autoproduction – 2012) 
Durée 52’26 – 13 Titres

http://www.facebook.com/michael.j.greene.92

Si le groupe n’a sur le papier qu’un an d’existence, il n’en est pas moins riche de nombre d’expériences et l’on y trouve même quelques vieux routiers toujours fringants de la scène (inter-)nationale avec pour commencer le plus français des musiciens américains, Mike Greene, qui y apporte non seulement ses guitares mais aussi son chant plein de couleurs attachantes. Au moment de passer le poste frontière, on remarque également chez ces Immigrants Tomek Dziano au chant et aux guitares, Stéphane Ranaldi à la batterie et Alain Michel aux harmonicas, autant de personnages au talent indéniable qui ne devraient pas tarder à se voir accorder une autorisation permanente de séjour et de travail sur le territoire puisqu’on les sait capables de réchauffer, et de fort belle façon en plus, l’atmosphère de tout ce que le monde du blues compte de clubs, de salles et de festivals. Sans autre argument que sa musique et sa bonne foi, le quartet nous envoie pour preuve et sans la moindre arrière pensée le témoignage de son talent au travers d’un premier opus qui sent bon l’envie, l’énergie et le complicité, le rendu très live n’en finissant plus de faire des étincelles derrière lui et donnant naissance à des morceaux pleins d’originalité et de sensualité. Une grosse moitié de compositions, presque autant de relectures empruntées entre autres à John Lee Hooker, à Bill Withers, à Jimmy Reed ou à Buddy Holly, il n’en faut pas beaucoup plus pour que la tartine trouve sa véritable dimension dans la platine et, mieux encore, qu’elle se montre capable de tenir la distance quand on la compare à celles des grosses machines du blues et de la folk. Les racine étasuniennes de Mike et celles polonaises de Tomek se rejoignent dans une sorte de communion improbable pour donner naissance à des « Same Old Blues », des « Flight », des « 21 Out » ou des « Risky Business », et c’est en les incrustant dans un ensemble où émergent des « Mean Black Snake », des « Drive It Home » ou des « Not Fade Away » que nos Immigrants se retrouvent avec dans la valise de quoi convaincre le plus retors des douaniers. A mettre directement sur les planches et sans passer par la case quarantaine, même si leur musique n’est pas toujours bien propre sur elle !