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MANIMAL pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 24 octobre 2012
 

Multiplicity
(Autoproduction – 2012) 
Durée 37’39 – 9 Titres

http://www.myspace.com/manimale

Il y aura bientôt dix ans que Manimal prêche la bonne parole d’un metal extrême des plus innovants et si malheureusement l’aventure tire à sa fin en raison de la volonté d’un de ses créateurs et principal compositeur de mettre un terme à l’histoire du groupe, elle ne s’achèvera pas sans la sortie très attendue d’un troisième album et la réalisation d’une tournée d’adieu destinée à saluer des fans qui auront porté le quintet là où il est aujourd’hui. Né de la réunion de membres de Psykup et Leiden, Manimal a toujours eu à cœur de mélanger les côtés violents et les côtés expérimentaux, offrant au bout du compte une musique où l’on sent autant les influences de Cannibal Corpse que celles de Faith No More ou de Strapping Young Lad, le mélange se révélant forcément quelque peu explosif et ayant donné lieu tout naturellement au fil des ans à quelques modifications de line up, la dernière en date voyant l’arrivée de Julian Gretz aux guitares venu prêter main forte à Julien Cassarini au chant, David Castel aux guitares, Fabrice Taupiac à la basse et Brice Sansonetto à la batterie. Un peu à la manière d’un dernier baroud d’honneur, Manimal met donc tout son poids dans la balance et nous envoie sans trop se poser de question une tartine qui va faire regretter tous ceux qui les découvriront avec d’avoir fait l’impasse jusqu’alors sur le combo toulousain. Fort d’un son à échelle humaine, avec ses petites faiblesses et ses gros avantages, Manimal nous envoie sans crier gare une galette qui ressemble à une liste de prénoms avec des titres comme « Nicholas », « Corey », « Laura », « Scottie » ou « Edmond », mais donne pour chacun d’entre eux et à chaque fois une identité très personnelle et surtout des traits de caractère très forts comme la brutalité et la force mais aussi la subtilité voire carrément, et personne ne pouvait vraiment s’y attendre, la sensualité. Au final, c’est une fort belle épitaphe que Manimal va inscrire lui-même sur dix ans de musique, un ultime remerciement à tous ceux qui ont cru dans un groupe chez qui, si tout n’a pas toujours été excellent, rien n’a jamais été mauvais. So long …