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LES GARCONS TROTTOIRS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 19 octobre 2012
 

Rien ne va plus
(Les Productions du Pavé – L’Autre Distribution – 2012) 
Durée 40’02 – 14 Titres

http://www.lesgarconstrottoirs.com

Formé en 2006 pendant les vacances d’été, ce boys band acoustique a très vite fait le vœu de n’exister que par la route et par le bitume et c’est de concerts de rues en concerts de scènes que Les Garçons Trottoirs ont rapidement commencé à faire leur trou, en donnant à ce jour trois centaines de concerts et en vendant au passage six milliers d’albums, ce n’est pas si souvent qu’on y parvient ! Et puis les choses avançant, Paul D’Amour au chant et à la guitare, Bruno Derpmann au chant, à la contrebassine et à la guitare, Fred Villard au chant et au cajon et Jean René Mourot au chant, à l’accordéon et à la trompette, ont décrété que rien n’allait plus et se sont mis en tête d’en faire un album sur lequel ils se mettent à nu, au propre comme au figuré. Quatre voix, des instruments minimalistes qui permettent au groupe de se mettre en marche dans les endroits les plus insolites … Ca n’a pas fini d’alimenter les bruits de couloir !

A la croisée des chemins des Wriggles et de Tryo mais aussi de quelques autres encore, Les Garçons Trottoirs donnent dans la chanson énergique qui sait être en même temps lucide, drôle et marquante, le résultat se voulant forcément un tant soit peu festif sans pour autant devenir plat et dépourvu de sens et donnant naissance du même coup à des titres que l’on s’imagine bien chanter sous la douche, en voiture ou même dans le métro. C’est d’ailleurs en gros ce que les quatre comparses font soit dit en passant … Un poil de folk déluré et un autre de chanson décalée, une grappe non négligeable de rock et une autre de blues aussi conséquente, « Rien ne va plus » donne autant dans le cajun que dans les chants de marins et nous invite à entrer dans une grande lessiveuse dans laquelle l’ébullition et le mouvement des « Je partirai », « Bitcherland », « La vie c’est maintenant », ‘J’ai le chic », « Wake Up »  et autres « Quand on va au bal » finissent forcément par laver plus blanc que blanc sans pour autant s’attaquer aux couleurs, chaque morceau ayant la sienne et tenant tout particulièrement à la conserver. L’accordéon pour le côté populaire et léger, la contrebassine pour le côté roots et très proche de l’os, des voix qui au lieu de se compléter ont fait le pari de ne faire qu’une … Les Garçons Trottoirs ont trouvé leur terrain de jeu et sont bien décidés à l’user jusqu’au bout alors si tu aimes, déshabille ta ville !