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Ecrit par Fred Delforge |
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dimanche, 21 octobre 2012
Amanda Mair
(Labrador – EMI – 2012)
Durée 34’10 – 10 Titres http://www.amandamair.nu
http://www.facebook.com/amandamairofficial  Elle a commencé à jouer de la musique à 4 ans et maîtrise parfaitement aujourd’hui des instruments comme la basse, la guitare et la batterie mais c’est sans aucune hésitation le piano qui reste l’instrument de prédilection de cette jeune Suédoise et c’est par le plus pur des hasards que la musique d’Amanda Mair est arrivée un jour aux oreilles d’un des responsables du label Labrador qui, pour l’occasion, a fait le pari osé de sortir ce qui pourrait presque passer pour un album de pop. Si elle se revendique en effet ouvertement des Spice Girls, la jeune artiste n’en a pas moins une voix empreinte de mélancolie et même carrément de tristesse, un timbre qui fait que l’on compare déjà Amanda Mair à Ellie Goulding ou encore à Kate Bush, et ce malgré ses 17 ans. Etonnamment complexe et mature, la musique celle qui a été élue révélation 2012 par la Swedish Music Industry nous transporte directement vers des sphères que l’on n’imagine pas véritablement avant d’avoir découvert son premier album éponyme, et pourtant c’est vers un répertoire chaud et attirant qu’Amanda nous attire, un répertoire qui nous réserve quelques belles ballades au piano comme « Skinnarviksberget » ou « You’ve Been Here Before » mais aussi des titres résolument plus pop voire même remuants comme « Sense » ou « It’s Gonna Be Long ». Les compositions co-signées par Philip Ekström, qui se fend également de la production de l’album, nous ramènent sans hésitation vers le meilleur de la chanson pop des sixties et des seventies et en appellent à toute une nuée de petits détails qui, mis bout à bout, finissent par en faire une des sorties majeures de l’automne. Attention, talent !
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