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VENTURIA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 18 octobre 2012
 

Dawn of a new era
(Lion Music – 2012) 
Durée 39’06 – 8 Titres

http://www.reverbnation.com/venturia
http://www.facebook.com/venturia
http://www.myspace.com/venturiamusic

Remarqué dès 2005 par le label finlandais Lion Music, Venturia n’a pas mis longtemps à se trouver une place sur la scène metal internationale et c’est en usant d’une particularité qui consistait à mélanger une voix féminine et une autre masculine que le combo franco-américain est parvenu à ses fins, sortant deux albums acclamés par la presse et salués par le public. Amputé de son vocaliste américain en 2009 pour des raisons artistiques mais aussi logistiques, Venturia n’en perdra pas pour autant son identité puisque c’est son guitariste, Charly Sahona, qui donnera désormais la réplique à Lydie Lazulli et c’est en changeant de batteur un an plus tard pour installer Frédéric Marchal aux côtés du batteur Thomas James Potrel que le combo en arrivera au line up actuel, celui qui a enregistré le fort justement nommé « Dawn Of A New Era » ! Produit par Charlie Sahona lui-même, mixé par Kevin Codfert à X-Fade Studios et masterisé par Jacob Hansen, le troisième effort de Venturia a un petit quelque chose dans le son qui n’est pas sans rappeler des groupes comme Adagio …

Travaillé dans le sens de l’efficacité et de la spontanéité, « Dawn Of A New Era » n’en oublie pas pour autant les énormes capacités techniques de chacun mais se concentre essentiellement sur un rendu global obtenu grâce à des lignes mélodiques en béton et à des riffs qui s’avèrent à chaque fois imparables. Les amateurs de voix féminines typées au possible vont s’en donner à cœur joie avec une frontwoman omniprésente qui lâche une bonne dose d’électricité et de sensualité sur des compositions qui, pour la plupart, réveilleraient un mort ! Pas totalement détaché de son côté progressif, Venturia se soigne toutefois tranquillement et accentue même avec beaucoup d’intelligence le versant le plus rock de sa musique, tranchant plus souvent qu’à son tour dans le vif et nous envoyant au bout du compte des hymnes en puissance comme « Devil In Disguise », « A New Dawn Rising » ou « Phoenix » mais aussi des pièces plus subtiles et plus délicates dans le genre de « Secret Dream », « What If I » ou encore « Spiritual Path ». Sans se poser plus de questions qu’il ne le faut, Venturia sort l’album que l’on était en droit d’espérer de lui et parvient par la même occasion à grimper d’un ou deux barreaux de plus sur l’échelle des groupes qui comptent vraiment dans le metal mélodique. Qui osera encore dire qu’il n’y a plus de grands groupes en France après ça ?