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LIZZARD pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 16 octobre 2012
 

Out of reach
(Klonosphere – Season Of Mist – 2012)
Durée 44’01 – 10 Titres

http://www.lizzard.fr

Il y a des groupes qui vont vite en besogne et qui ont plutôt raison de procéder de telle manière puisque c’est en sortant sa première démo en 2006, l’année de sa création, que Lizzard a tout de suite réussi à marquer de manière indélébile le paysage musical sur un territoire de plus en plus étendu puisque trois ans et un Ep plus tard, le trio tournait sur le plan national et ouvrait pour des combos de la trempe de Gojira, de Punish Yourself, de Loudblast ou encore Enhancer. Remarqués par le batteur Carmine Appice dont ils faisaient la première partie, Mathieu Ricou à la guitare et au chant, William Knox à la basse et Katy Elwell à la batterie commenceront même bientôt à être salués de l’autre côté de l’Atlantique grâce à une musique à la fois rock et expérimentale qui évoque autant Tool que King Crimson ou Sigur Ros et c’est en confiant finalement la production de son premier opus à Rhys Fulber, producteur américain qui avait déjà œuvré sur son Ep, que Lizzard a mené à bien un projet baptisé « Out Of Reach » qui aura emmené le groupe en studio jusqu’à Los Angeles …

Jamais à court d’idées, les frenchys n’y vont pas avec le dos de la cuillère quand il s’agit de mettre de l’imagination et de l’originalité dans une musique où le mot expérimental est loin d’être une simple figure de style ou même un effet de mode. Avec de l’énergie à revendre, le trio s’appuie sur un binôme basse / batterie qui n’a pas à rougir des couettes de sa batteuse tant elle est en place, la guitare n’ayant plus dès lors qu’à trouver ses marques sur un matelas bien dur mais bien confortable et à laisser parler les parties rythmiques mais aussi les riffs et les soli avec une véritable inspiration et une masetria de tous les instants. On remarquera des passages qui rappellent par leurs intonations tantôt les premiers albums d’Ozzy Osbourne, tantôt des couleurs venues de chez Fear Factory, mais c’est sans le moindre doute la sensation de continuité logique qui se dégage de pièces comme « The Orbiter », « Skyline », « Fakeworld » ou « Accross The Line » qui force le respect et qui pousse le chaland à tendre l’oreille quand il entend de manière plus ou moins impromptue la musique de Lizzard. Un groupe à découvrir d’urgence pour être certain de ne pas passer à côté de quelque chose d’important !