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BOOTLEGGERS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 17 octobre 2012
 

Heart of Dixie
(Dixiefrog – Harmonia Mundi – 2012)
Durée 40’33 – 9 Titres

http://www.bootleggersmusic.org
http://www.myspace.com/bootleggersfrance
http://www.bluesweb.com

Directement débarqués du deep south de l’hexagone avec leur country boogie rock absolument pas frelaté, les Bootleggers ne sont pas tombés de la dernière pluie puisque depuis sa naissance en 1987, le groupe a mis le feu à nombre de festivals majeurs, d’Albi à Montauban et de Tullins à Crans Montana, s’offrant même à l’occasion des premières parties prestigieuses pour Johnny Hallyday et Dick Rivers mais aussi pour Moon Martin ou encore pour le regretté Calvin Russell … Entre rock sudiste, country et blues rock, Didier Céré au chant et aux guitares, Fred Bordeneuve à la guitare lead, Polo Lugan à la basse et Nicolas Lacaze à la batterie ont fait le pari de ne pas faire de choix trop définitif et c’est avec un album chaud bouillant et rempli de guests à ne plus savoir qu’en faire qu’on les retrouve en train de faire battre leur « Heart Of Dixie ».

En neuf relectures d’œuvres empruntées à Flynnville Train, Chuck Mead, Steve Young ou encore Hank Williams, nos sympathiques Bootleggers nous ramènent directement vers le meilleur des musiques du Sud des Etats Unis et en profitent pour convier pianos, claviers et violons à mettre de l’ambiance sur un effort où l’on reconnaîtra entre autres Dale Watson sur son propre « Exit 109 », Rusty Burns de Point Blank sur « Move It On Over », Nico Wayne Toussaint sur le même titre mais aussi sur « 51 Pieces » ou encore Don Raby sur High On The Mountain ». Les guitares qui envoient la sauce ou qui au contraire se font plus délicates, la voix qui lance des « wo-oh-oh-oh oh-oh-oh » à faire se damner le plus endurci des bikers sur « Red Nekkid » ou qui se fait plus purement country sur « I’m Affraid » voire carrément rockabilly sur « Out Of Habit », des arrangements fouillés au possible, c’est sans jamais céder le moins du monde à la monotonie que Bootleggers nous la joue à la manière des grands seigneurs en nous proposant un album de la trempe de tout ce que l’on peut trouver sur les terres de leurs modèles. Et s’ils affichent volontairement des mines patibulaires, c’est pour que ça fasse encore plus vrai … Avis aux amateurs !